Naviplane N500 | |
Naviplane N500 arrivant à Douvres | |
Autres noms | Ingénieur Jean Bertin |
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Type | Aéroglisseur |
Histoire | |
Chantier naval | SEDAM |
Lancement | 1977 |
Mise en service | 5 juillet 1978 |
Statut | Détruit en 1985 |
Équipage | |
Équipage | 15-17 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 50 m |
Maître-bau | 23 m |
Tonnage | 265T |
Propulsion | 5 turbines à gaz maritime Avco Lycoming TF40 |
Puissance | 2386 kW |
Vitesse | 65-70 nœuds |
Caractéristiques commerciales | |
Pont | 2 |
Passagers | 400 et 55 voitures et 5 cars |
Carrière | |
Armateur | SNCF (1977-1981) Hoverspeed (1981-1983) |
Affréteur | Seaspeed (1977-1981) |
Pavillon | France - Port d'attache : Boulogne-sur-Mer |
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Le Naviplane N500 était un aéroglisseur français de grande capacité, conçu pour le transport commercial par la Société d’Étude et de Développement des Aéroglisseurs Marins (SEDAM) à Pauillac en 1977. Destiné à assurer des trajets rapides de passagers et de véhicules entre la France et le Royaume-Uni, il visait à concurrencer les aéroglisseurs britanniques de type SR.N4. Deux modèles furent produits : le N500-01 "Côte d'Argent", détruit accidentellement en 1977 lors de sa construction, et le N500-02 "Ingénieur Jean Bertin", qui fut exploité pour la liaison transmanche par Seaspeed (filiale de la SNCF et British Rail) puis par Hoverspeed. Bien que performant et capable de réaliser la traversé Douvres-Calais en seulement 22 minutes, le N500 dut faire face à des problèmes techniques et à des coûts d’exploitation élevés, notamment en raison de sa consommation de carburant et des frais d’entretien des turbines. Des difficultés de maintenance et des problèmes de fiabilité affectèrent également sa rentabilité, menant à l’arrêt du service du N500 en 1983 et à son démantèlement en 1985.