Nicolas Boileau

Nicolas Boileau
Boileau par Jean-Baptiste Santerre (1678).
Fonction
Fauteuil 1 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 74 ans)
Paris (France)
Sépulture
Formation
Activité
Fratrie
Autres informations
Membre de
Mouvement
Œuvres principales
signature de Nicolas Boileau
Signature

Nicolas Boileau sieur Despréaux, également nommé Nicolas Boileau Despréaux, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un homme de lettres français du Grand Siècle. Poète, traducteur, polémiste et théoricien de la littérature, il fut considéré de son temps et pendant les deux siècles suivants comme le législateur ou le « Régent du Parnasse[1] » pour son « intransigeance passionnée[2] ». Admirateur et ami de Molière pendant dix ans, familier d'Antoine Furetière, de Claude-Emmanuel Luillier dit Chapelle, d'Olivier Patru et de Guillaume de Lamoignon, premier président du parlement de Paris. Dans le dernier quart du siècle, il est l'ami, le confrère et l'interlocuteur privilégié de Racine.

  1. L'expression se lit pour la première fois au vers 127 de Satire IX, "À mon esprit", dans laquelle Boileau fait parler ses détracteurs : « Jamais dans le barreau trouva-t-il rien de bon ? / Peut-on si bien prêcher qu'il ne dorme au sermon ? / Mais lui qui fait ici le régent du Parnasse / N'est qu'un gueux revêtu des dépouilles d'Horace. » Ces vers, publiés en 1668, se veulent une réponse aux détracteurs de Boileau, en particulier à l'abbé Cotin, auquel le satiriste attribuait un pamphlet intitulé Despréaux ou la Satyre des Satyres, qui s'achevait sur ces mots : « À ses vers empruntés la Béjart applaudit. / Il règne sur Parnasse et Molière l'a dit ».
  2. Delphine Reguig, Boileau poète / « De la voix et des yeux... », Paris, Classiques Garnier, 2016, pp. 303-338.

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