Nieuw-Vlaamse Alliantie

Nieuw-Vlaamse Alliantie
Image illustrative de l’article Nieuw-Vlaamse Alliantie
Logotype officiel.
Présentation
Président Bart De Wever
Fondation
Scission de Volksunie
Siège Rue Royale, 47 bte 6
1000 Bruxelles
Fondateur Geert Bourgeois
Positionnement Centre droit [1] à droite[2]

Historiquement :
Attrape-tout[3]

Idéologie Nationalisme flamand[4]
Confédéralisme[5]
Régionalisme[6]
Conservatisme[7]
Libéral-conservatisme[8],[9]
Populisme de droite[10],[11]
Libéralisme économique[12]
Euroscepticisme modéré[13]

Historiquement :
Europhilie[14],[15]

Affiliation européenne Alliance libre européenne
Groupe au Parlement européen Conservateurs et réformistes européens
Adhérents 45 000 (2018)[16]
Couleurs Noir et or
Site web n-va.be
n-va.be en français
Représentation
Députés européens (collège néerlandais)
3  /  13
Députés fédéraux
(groupe néerlandophone)
24  /  90
Sénateurs
(groupe néerlandophone)
10  /  35
Députés flamands
31  /  124
Députés bruxellois
(groupe néerlandophone)
2  /  17
Conseillers provinciaux flamands
46  /  175

La Nieuw-Vlaamse Alliantie ou N-VA (en français : Alliance néo-flamande[17] ou Nouvelle Alliance flamande[18]) est un parti politique belge né de la dislocation de la Volksunie en 2001.

Aux élections fédérales de 2003, la N-VA obtient 3 % des voix au niveau national et son premier siège à la Chambre des représentants. La N-VA compose ensuite un cartel avec le CD&V, ce qui assure à la nouvelle formation politique un succès et une popularité grandissante. Le cartel remporte la première place en Flandre aux élections régionales et européennes de 2004, ainsi qu'aux élections communales et provinciales de 2006. La N-VA participe donc au gouvernement Leterme en Flandre. Aux élections fédérales de 2007, le cartel CD&V-N-VA atteint la première place, ce qui dote la N-VA de huit sièges au parlement fédéral et débouche sur une crise politique de 3 ans.

En septembre 2008, le cartel avec le CD&V est rompu à la suite de la démission du ministre N-VA Geert Bourgeois du gouvernement flamand[19].

Aux élections régionales et européennes de 2009, le parti devient la cinquième force politique en Flandre et devient membre du gouvernement Peeters II. La popularité du parti s'accroit jusqu'à devenir le premier parti de Belgique lors des élections fédérales de 2010, avec 17,40 % des voix et 27 sièges. Ce résultat ne permet toutefois pas à la N-VA de rentrer dans un gouvernement. Lors des élections communales et provinciales de 2012, la N-VA confirme sa position de première force politique flamande. Son président, Bart de Wever, devient bourgmestre d'Anvers à la suite des bons résultats de son parti dans cette ville.

Les élections fédérales, régionales et européennes de 2014 voient la N-VA améliorer ses résultats électoraux à nouveau. Avec 33 sièges à la Chambre des représentants et 31,88 % des voix en Flandre, le parti s'assure une position dominante au sein du système politique belge. Cela conduit la N-VA à participer au gouvernement fédéral conduit par Charles Michel et à former un gouvernement flamand avec le CD&V et l'Open VLD. Le gouvernement Michel se focalise sur le socio-économique avec notamment une réforme des pensions, un tax-shift et une réforme de l'impôt sur les sociétés[20].

Cependant, le , en désaccord avec la décision de Charles Michel de faire adhérer la Belgique au Pacte mondial sur les migrations, la N-VA décide de quitter la majorité fédérale[21].

Aux élections fédérales, régionales et européennes de 2019, la N-VA est en recul avec 25 sièges au parlement fédéral, mais reste la première force politique du pays. La tendance est similaire à celle observée lors des élections communales et provinciales de 2018.

Pendant le mois de mars 2024, la N-VA décide d'expandre ses listes en Wallonie, ce qui donne la possibilité aux Wallons de voter pour eux à partir des élections de juin 2024[22].

Classé au centre droit ou à droite[23], le parti défend des positions libérales en matière d'économie et conservatrices en matière sociale.

La N-VA fait partie des Conservateurs et réformistes européens.

Son président est Bart de Wever.

  1. (en) Mona Moufahim et Michael Humphreys, The Routledge Companion to Ethics, Politics and Organizations, Routledge, , 522 p. (ISBN 978-1-136-74624-6, lire en ligne), « Marketing an extremist ideology: the Vlaams Belang's nationalist discourse », p. 90.
  2. Political Geography
    p.145
    Google Books.
    Authors - Joe Painter and Alex Jeffery.
    Published by Sage in Los Angeles, United States.
    First published in 2009.
  3. « The radicalisation of Flemish nationalism » (consulté le )
  4. (en) Sara Wallace Goodman et Marc Morjé Howard, Special Issue: Immigration, Citizenship, and the Constitution of Legality, Austin Sarat (ISBN 978-1-78190-431-2, lire en ligne), « Evaluating and explaining the restrictive backlash in citizenship policy in Europe », p. 132
  5. https://francais.n-va.be/politieke-woordenlijst/confederalisme
  6. (en) Régis Dandoy et Arjan Schakel, Regional and National Elections in Western Europe : Territoriality of the Vote in Thirteen Countries, Palgrave Macmillan, , 329 p. (ISBN 978-1-137-02544-9, lire en ligne), « Belgium », p. 54
  7. (en) « Belgium’s Mr. Right »,
  8. (en) Wolfram Nordsieck, « Belgium », sur parties-and-elections.eu.
  9. Chris Terry, « New Flemish Alliance », The Democratic Society,
  10. « Les mouvements antimigratoires en Europe », sur vie-publique.fr, (consulté le )
  11. « N-VA: un "populisme efficace" selon le Réseau européen contre le racisme », sur rtbf.be, (consulté le )
  12. (en-GB) « The N-VA's ideology and purpose », sur N-VA (consulté le )
  13. (nl-BE) « N-VA kiest voor ECR-fractie in Europees Parlement », sur De Standaard,
  14. (en-GB) « Belgians’ pride in the EU quells Euroscepticism. », sur euobserver (consulté le )
  15. (en-GB) « The New Flemish Alliance’s decision to join the ECR group says more about Belgian politics than it does about their attitude toward the EU » (consulté le )
  16. « Open VLD heeft de meeste leden en steekt CD&V voorbij », deredactie.be,‎ (lire en ligne)
  17. Site web français de la N-VA.
  18. Vincent de Coorebyter, « Principaux partis et dernières élections en Belgique », Pouvoirs, vol. 136, no 1,‎ , section 4 (ISSN 0152-0768, DOI 10.3917/pouv.136.0005).
  19. « Le cartel CD&V / N-VA ne tient plus qu'a un fil », sur RTBF Info, (consulté le )
  20. « Bilan du gouvernement Michel: d'abord et surtout du socio-économique », sur RTBF Info, (consulté le )
  21. « Retour sur la soirée mouvementée de samedi: Charles Michel ira à Marrakech, la N-VA n'est plus au gouvernement », sur RTL Info, (consulté le )
  22. « La N-VA a déposé ses listes partout en Wallonie et dévoile ses têtes de liste », sur Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA), (consulté le )
  23. « La N-VA est-elle un parti d'extrême droite ? La question qui divise depuis plusieurs années », sur RTBF Info, (consulté le )

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