Nouveau-Brunswick New Brunswick (en) | |
Armoiries. |
Drapeau. |
Carte de localisation. | |
Administration | |
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Pays | Canada |
Capitale | Fredericton |
Plus grande ville | Moncton |
Entrée dans la Confédération | (1er) |
Lieutenante-gouverneure | Brenda Murphy |
Premier ministre | Susan Holt (ALNB) |
Législature | Assemblée législative du Nouveau-Brunswick |
Sièges à la Chambre des communes | 10 (sur 338) |
Sièges au Sénat | 10 (sur 105) |
Code postal | E |
Abréviation postale | NB |
ISO 3166-2:CA | CA-NB |
Démographie | |
Gentilé | Néo-Brunswickois(e) |
Population | 775 610 hab.[1] (2021) |
Densité | 11 hab./km2 |
Rang | 8e |
Langues officielles | français, anglais |
Géographie | |
Superficie | 72 908 km2 |
Rang | 11e |
Terre | 71 450 km2 |
Eau | 1 458 km2 (2,00 %) |
Fuseau horaire | UTC -4 |
Divers | |
Devise | « Spem reduxit » (Latin : « L'espoir renaît ») |
Domaine Internet | .nb.ca |
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Le Nouveau-Brunswick (/nu.vo.bʁɔn.zwɪk/[2] Écouter ou /nu.vo.bʁœn.zwik/[3], en anglais : New Brunswick /nju.ˈbɹʌnz.wɪk/) est une province du Canada. Elle est une des trois provinces maritimes, et l'une des quatre Provinces de l'Atlantique.
Il s'agit de la seule province bilingue, avec le français et l'anglais comme langues officielles. Elle est bordée par le Québec au nord, la Nouvelle-Écosse à l'est, le golfe du Saint-Laurent au nord-est, la baie de Fundy au sud-est, et elle partage également une frontière avec les États-Unis à l'ouest. La province est boisée à 83 %, et sa moitié nord est occupée par les Appalaches. Son climat est continental, avec des hivers neigeux et des étés tempérés.
Le Nouveau-Brunswick a une superficie de 72 908 km2, et compte 775 610 habitants en 2021. Contrairement aux autres provinces du Canada, seulement la moitié de la population vit dans des zones urbaines. Sa capitale est Fredericton, et ses plus grandes villes sont Moncton et Saint-Jean. Le Nouveau-Brunswick a adopté la Loi sur les langues officielles, en 1969, qui a commencé à reconnaître le français comme langue officielle, aux côtés de l'anglais. Les Néo-Brunswickois ont le droit de recevoir des services du gouvernement provincial dans la langue de leur choix. Environ deux tiers d'entre eux sont anglophones, et un tiers francophone. La province abrite la majeure partie de la région culturelle de l'Acadie et la plupart des francophones du Canada atlantique sont appelés « Acadiens ».
Le territoire du Nouveau-Brunswick a d'abord été habité par des nations amérindiennes, comme les Micmacs et les Malécites, avant d'être colonisé par les Européens, à partir du XVIIe siècle. En 1604, la première colonie de la Nouvelle-France, l'Acadie, a été fondée avec la création de Port-Royal. Pendant 150 ans, l'Acadie changea de main à plusieurs reprises, au gré des conflits entre la France et l'Angleterre (ensuite la Grande-Bretagne). De 1755 à 1764, les Acadiens ont été déportés en masse par les Britanniques. Cet exode forcé, connu sous le nom de « Grand Dérangement », a définitivement établi l'Acadie comme une colonie britannique, parallèlement au traité de Paris de 1763.
À la suite de l'arrivée de nombreux loyalistes fuyant la guerre d'indépendance des États-Unis, la province du Nouveau-Brunswick a été officiellement créée le , comme une colonie distincte de la Nouvelle-Écosse. Au début des années 1800, le Nouveau-Brunswick a prospéré, et la population augmenta rapidement. En 1867, la province s'est fédérée avec la Nouvelle-Écosse et le Canada-Uni (aujourd'hui le Québec et l'Ontario), pour former le Dominion du Canada. Après la Confédération, la construction navale et l'exploitation forestière ont décliné, et le protectionnisme a perturbé le commerce avec la Nouvelle-Angleterre. Au milieu des années 1900, le Nouveau-Brunswick était l'une des régions les plus pauvres du Canada. Cette situation a été atténué par les paiements de transferts (en).
En 2002, le produit intérieur brut provincial est constitué de services (43 %, dont la moitié étant des services gouvernementaux et des administrations publiques), de la construction et de la fabrication (24 %), de la location immobilière (12 %), de la vente en gros et au détail (11 %), de l'agriculture, la foresterie, la pêche, la chasse, l'exploitation minière, l'extraction de pétrole et de gaz (5 %), du transport et de l'entreposage (5 %). La plupart des entreprises et des médias de la province appartiennent à la Société Irving (en). Sa production est de 38,236 milliards de dollars en 2019, soit 1,65 % du produit intérieur brut du Canada. Le tourisme représente 9 % de la population active, et les destinations populaires incluent le parc provincial des rochers d'Hopewell, le parc national de Fundy, la côte magnétique, le parc national de Kouchibouguac, et le parc international Roosevelt de Campobello.