L'occidentalisation est un concept utilisé pour désigner l'influence que certains pays d'Europe puis les États-Unis ont exercé sur l'ensemble du monde depuis l'époque des grandes découvertes.
Globalement, on considère que les pays d'Europe, de l'Amérique du Nord et de l'Océanie constituent le socle de l'« Occident » mais ce terme est régulièrement critiqué. A fortiori, le terme « occidentalisation » est lui-même fréquemment utilisé de manière polémique pour exprimer l'idée que les puissances mondiales successives (l'Espagne et le Portugal au XVIe siècle, les Pays-Bas au XVIIe siècle, la Grande-Bretagne et la France au XIXe siècle, les États-Unis au XXe siècle...) auraient exercé leur influence de manière contraignante, soi-disant pour y diffuser la religion chrétienne ou y valoriser leurs cultures — et exclusivement pour cela — mais en réalité pour servir de purs intérêts économiques, le plus souvent alors par le biais d'une présence militaire et l'implantation de firmes multinationales.
De manière plus large, le terme est utilisé pour exprimer l'idée que l'ensemble des sociétés non-occidentales (Afrique, Moyen-Orient, Extrême-Orient, Amérique latine...) ont fini par adopter des traits culturels, organisationnels et/ou idéologiques qui, jusqu'alors, étaient spécifiques à l'Occident.
Il faut distinguer le concept d'occidentalisation de l'idée d’occidentalocentrisme, tendance ethnocentriste consistant, au sein même des pays occidentaux, à surestimer les valeurs de l'Occident par rapport à d'autres, notamment dans l'enseignement[1].