Organisation du Jihad islamique

Organisation du Jihad islamique
Idéologie Islamisme chiite
Djihadisme chiite
Anti-impérialisme
Antisionisme
Antiaméricanisme
Anti-occidentalisme
Antisémitisme
Fondation
Date de formation
Pays d'origine Liban
Actions
Zone d'opération Drapeau du Liban Liban
Europe
Moyen-Orient
Période d'activité Depuis , jusqu'à
Organisation
Chefs principaux Imad Moughniyah
Membres 200
Branche politique Hezbollah
Sanctuaire Beyrouth et Baalbek (Liban)
Groupe relié Gardiens de la Révolution
Hezbollah
Régiments de la résistance libanaise
Guerre du Liban

L'Organisation du Jihad islamique (en anglais, Islamic Jihad Organization ou IJO) était un groupe armé islamiste chiite affilié au Hezbollah impliqué dans la guerre du Liban.

La première apparition du Jihad islamique est la revendication de l'attentat qui avait visé l'ambassade américaine à Beyrouth au Liban le , faite par une certaine organisation du Jihad islamique. Ce même groupe revendiquera également le double attentat-suicide du contre les casernements américain et français à Beyrouth, respectivement sur l'aéroport International de Beyrouth et l'hôtel Le Drakkar.

Selon Robert Baer, l'IJO ne serait qu'un groupe d'anciens du Fatah directement aux ordres de l'Iran par l'intermède des pasdarans iraniens, et dirigé par Imad Mougniyah. Ce groupe, sous d'autres noms, serait également responsable du détournement du Vol 847 TWA le et serait lié à l'enlèvement de diplomates soviétiques au Liban à la même époque (attentat revendiqué par l'Organisation de Libération Islamique, nom qui n'a été utilisé qu'à cette seule occasion).

Ce même nom a été repris par d'autres organisations. Il a notamment été utilisé lors d'enlèvements d'étrangers (essentiellement américains et français) au Liban dans les années 1980, enlèvements commis par le Hezbollah (voir Liste des otages du Hezbollah au Liban). Certains otages américains ont été séquestrés à la caserne Cheikh-Abdallah de Baalbek, qui était alors occupée par les pasdarans. Les tentatives de négociations entre les États-Unis et l'Iran ont conduit à l'affaire Iran-Contra. Le Hezbollah a également utilisé ce nom pour revendiquer certaines de ses attaques au Liban, en Europe et au Moyen-Orient dans les années 1980.


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