Ottavio Bottecchia

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Ottavio Bottecchia

Ottavio Bottecchia en 1923.

Informations

Surnom	« Le charretier », « Le bûcheron du Frioul »[1],[2], « Le maçon du Frioul »[3],[4]
Naissance	1er août 1894 San Martino
Décès	15 juin 1927 (à 32 ans) Gemona del Friuli
Nationalité	italienne
Distinction	Médaille de la valeur militaire

Équipes professionnelles

1922 Ganna-Dunlop 1923 Ganna 1923 Automoto-Hutchinson 1924 Automoto 1925-1926 Automoto-Hutchinson 1927 Automoto

Principales victoires

2 grands tours Tour de France 1924 et 1925 9 étapes dans les grands tours Tour de France (9 étapes)

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Ottavio Bottecchia, né le 1^er août 1894 à San Martino di Colle Umberto, une frazione de la commune de Colle Umberto, dans la province de Trévise et mort le 15 juin 1927 à Gemona del Friuli, est un cycliste italien.

Double vainqueur du Tour de France en 1924 et 1925, il est le premier coureur italien à remporter l'épreuve dont il compte également neuf victoires d'étapes.

Engagé dans une compagnie cycliste de bersagliers pendant la Première Guerre mondiale, il est fait prisonnier à trois reprises mais parvient à s'échapper à chaque fois. Surnommé « le charretier », « le bûcheron du Frioul » ou encore le « maçon du Frioul », il découvre tardivement la compétition cycliste mais se fait vite remarquer par les meilleurs coureurs de l'époque : Luigi Ganna, le premier vainqueur du Tour d'Italie, le fait passer professionnel en 1922 et le Français Henri Pélissier l'engage sur le Tour de France l'année suivante. Ottavio Bottecchia s'y classe deuxième.

Excellent grimpeur, il est également doté d'une bonne pointe de vitesse qui lui permet de remporter plusieurs victoires au sprint. Respecté par ses adversaires, il est reconnaissable à son nez particulièrement pointu et suscite l'admiration des journalistes de l'époque, à l'image d'Albert Londres.

Il meurt en 1927 dans des circonstances étranges. Retrouvé inanimé sur le bord d'une route de campagne du Frioul lors d'une sortie d'entraînement, il meurt quelques jours plus tard à l'hôpital. Les causes de sa mort ont soulevé de nombreuses hypothèses, du simple malaise au meurtre en passant par le crime politique, mais demeurent inexpliquées.