Ozone | ||
Identification | ||
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Nom UICPA | Trioxygène | |
Synonymes |
ozone |
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No CAS | ||
No ECHA | 100.030.051 | |
No CE | 233-069-2 | |
SMILES | ||
InChI | ||
Apparence | gaz incolore ou bleuâtre, d'odeur caractéristique | |
Propriétés chimiques | ||
Formule | O3 [Isomères] |
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Masse molaire[1] | 47,998 2 ± 0,000 9 g/mol O 100 %, |
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Moment dipolaire | 0,533 73 D | |
Propriétés physiques | ||
T° fusion | −192,5 °C | |
T° ébullition | −111,9 °C | |
Solubilité | dans l'eau à 0 °C : 1 g/l | |
Masse volumique | 2,144 g/l (0 °C) | |
Point critique | 55,7 bar, −12,05 °C | |
Thermochimie | ||
ΔfH0gaz | 142,67 kJ/mol | |
Propriétés électroniques | ||
1re énergie d'ionisation | 12,43 eV (gaz) | |
Précautions | ||
SGH | ||
SIMDUT« Ozone » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009 | ||
A, C, D1A, D2A, D2B, F, |
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Directive 67/548/EEC | ||
Signalisation indicative, non requise par la réglementation puisque l'ozone est toujours produit sur le lieu de son utilisation : | ||
Écotoxicologie | ||
CL50 | 8 à 12 mg/m3 | |
Seuil de l’odorat | bas : 0,007 6 ppm haut : 0,03 ppm |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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L'ozone (de l'allemand Ozon, dérivé du grec ozô « exhaler une odeur »), ou trioxygène, est une substance de formule chimique O3 : ses molécules sont triatomiques, formées de trois atomes d'oxygène. L'ozone est ainsi une variété allotropique de l'oxygène, mais bien moins stable que le dioxygène O2, en lequel il tend naturellement à se décomposer. Il se liquéfie à 161,3 K (−111,9 °C) sous forme d'un liquide bleu foncé et se solidifie à 80,7 K (−192,5 °C) en un solide pourpre[2]. À température ambiante, c'est un gaz bleu pâle, voire incolore, qui se démarque par son odeur[3]. L'ozone atteint son point critique à 5 460 kPa et −12,05 °C[4].
Son instabilité se manifeste à l'état condensé par une tendance à l'explosion lorsque sa concentration est significative[2]. L'ozone se décompose en dioxygène O2 à température ambiante : la rapidité de la réaction dépend de la température, de l'humidité de l'air, de la présence de catalyseurs (hydrogène, fer, cuivre, chrome, etc.) ou du contact avec une surface solide[4].
Contrairement au dioxygène inodore, l'ozone est perçu par l'odorat humain (décelable dès la concentration de 0,01 ppm[4],[5]) ; son odeur caractéristique qui rappelle l'eau de Javel[réf. nécessaire] est perceptible dans les endroits confinés où règne un champ électrique important (transformateur haute tension, soudure à l'arc, tubes UV, allume-gaz piézo-électrique). Respiré en grande quantité, il est toxique et provoque la toux.
L'ozone est naturellement présent dans l'atmosphère terrestre, formant dans la stratosphère une couche d'ozone entre 13 et 40 km d'altitude qui intercepte plus de 97 % des rayons ultraviolets du Soleil, mais est un polluant dans les basses couches de l'atmosphère (la troposphère) où il agresse le système respiratoire des animaux et peut brûler les végétaux les plus sensibles. Cet oxydant énergique agresse les cellules vivantes et peut être responsable de phénomènes de corrosion accélérée de polymères (« craquelage d'élastomères par l'ozone »)[6].