Ensemble historique du palais du Potala à Lhassa *
| ||
Le palais du Potala, construit par le 5e dalaï-lama, au XVIIe siècle | ||
Coordonnées | 29° 39′ 28,5″ nord, 91° 07′ 01,8″ est | |
---|---|---|
Pays | Chine | |
Subdivision | Lhassa Région autonome du Tibet |
|
Type | Culturel | |
Critères | (i) (iv) (vi) | |
Numéro d’identification |
707ter | |
Région | Asie et Pacifique ** | |
Année d’inscription | 1994 (18e session) | |
Année d’extension | 2000 (24e session)2001 (25e session) | |
Extension | Temple de Jokhang Norbulingka |
|
Géolocalisation sur la carte : région autonome du Tibet
| ||
modifier |
Le palais du Potala, aussi appelé Potala (en tibétain : པོ་ཏ་ལ, Wylie : Po ta la, en chinois : 布达拉宫 ; pinyin : [1]), à Lhassa, dans la région autonome du Tibet (Chine) , est un dzong (« forteresse ») du XVIIe siècle, situé sur la colline de Marpori (« la colline rouge »), au centre de la vallée de Lhassa. Construit par le 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatso (1617-1682), le Potala fut le lieu de résidence principal des dalaï-lamas successifs et hébergea le Gouvernement tibétain jusqu'à la fuite du 14e dalaï-lama en Inde durant le soulèvement tibétain de 1959, à la suite de l'annexion de force du pays par la Chine. Comprenant un « palais blanc » et un « palais rouge »[2], ainsi que leurs bâtiments annexes, l'édifice incarnait l'union du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel tibétains, et leur rôle respectif dans l'administration de la théocratie tibétaine[3].
Le palais, qui bénéficie d'une protection au titre de la première liste des sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national du patrimoine national d'État chinois depuis 1961, sous le numéro de catalogue 1-107, est aussi inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1994. Devenu musée, il est ouvert aux visiteurs. Aux XVIIIe et XIXe siècles, cet édifice de treize étages comptait parmi les plus hauts du monde.
Le nom dérive du mont Potalaka, qui est la demeure d'Avalokiteshvara, dont trois rois du dharma (chos rgyal, sanskrit : Dharmaraja (en)) et le Dalaï-Lama sont la réincarnation[4].