Panzerkampfwagen Tiger (8,8 cm L/56) (SdKfz 181) Ausführung E | |
Tigre de la schwere SS Panzer-Abteilung 101 dans le Nord de la France en . | |
Caractéristiques de service | |
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Type | Char lourd |
Service | – 1946 |
Utilisateurs | Reich allemand Royaume de Hongrie GPRF |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Production | |
Concepteur | Henschel et Krupp |
Année de conception | 1937 |
Constructeur | Henschel (assemblage final) |
Production | à |
Unités produites | 1295 |
Caractéristiques générales | |
Équipage | 5 |
Longueur | 8,45 m |
Largeur | 3,71 m |
Hauteur | 3 m |
Masse au combat | 57 t |
Armement | |
Armement principal | 1x canon de 88 mm KwK 36 L/56[A 1]. |
Armement secondaire | 2x MG 34 MG 42 |
Mobilité | |
Moteur | Maybach HL230 P45 |
Puissance | 700 ch à 3 000 tr/min |
Transmission | Maybach Olvar Type OG 40 12 16 A |
Suspension | Barre de torsion |
Vitesse sur route | 45 km/h |
Vitesse tout terrain | 25 km/h |
Puissance massique | 12,3 ch/t |
Réservoir | 540 l |
Autonomie | 195 km |
Autonomie tout terrain | 110 km |
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Le Panzerkampfwagen VI, surnommé Tiger (en allemand : [ˈtiːɡɐ] Écouter) (en français « Tigre »), est un char lourd développé par l’Allemagne nazie, en service de 1942 à 1945 dans la Wehrmacht et la Waffen-SS. C'est l'un des chars les plus connus de la Seconde Guerre mondiale car, malgré ses nombreux défauts, il jouit très vite d'une réputation d'invincibilité, alimentée par une propagande nazie efficace.
Son développement débute en 1937. Initialement, c'est un char d’accompagnement pour l’infanterie mais un changement de priorité intervient après la campagne de France et sa mission principale devient la conduite de percées en tête des Panzerdivisions. Porsche et Henschel sont en concurrence pour le projet, qui est suivi personnellement par Hitler. Les nombreuses interventions de ce dernier entrainent un renforcement de l'armement et du blindage du nouveau char, au prix d'un alourdissement considérable. Henschel est finalement sélectionné et produit environ 1 300 Tigre entre juin 1942 et août 1944. Le Tigre II le remplace ensuite sur les chaînes de fabrication. De ce fait, il est parfois identifié - rétroactivement - comme Tigre I.
Il se caractérise par sa forme massive, son blindage épais et son armement puissant : un canon de 88 mm KwK 36 L/56[A 1] qui, couplé à des optiques de qualité, lui permet de détruire tous les chars alliés en service avant même d'être à leur portée. Mais il est complexe et coûteux car sa fabrication mobilise des ressources importantes. En conséquence, sa production mensuelle reste faible (65 exemplaires par mois en moyenne) et le Tigre, qui exige une logistique lourde pour son acheminement comme pour son entretien, reste une ressource rare pour la Wehrmacht. Sur le terrain, sa mobilité est bonne mais, à cause de sa forte consommation, son rayon d'action, hors route, atteint à peine une centaine de kilomètres. Enfin, avec une masse de 57 tonnes, il est très difficile de le remorquer. En conséquence, près de la moitié des Tigre perdus au combat sont détruits par leurs propres équipages lorsqu'ils doivent les abandonner - parfois à la suite d'une simple panne.
Le Tigre est principalement engagé en unités indépendantes, les schwere Panzer-Abteilungen (bataillons de chars lourds). Il participe aux dernières grandes offensives de la Wehrmacht en 1943 avant d'être surtout déployé pour contrer localement les offensives alliées. Cependant l’apparition d'armements nouveaux, capables de percer son blindage, met fin à la suprématie absolue dont il jouissait à son entrée en service. Ceci, combiné à l'écrasante supériorité numérique des Alliés, limite son efficacité opérationnelle, bien qu'il reste jusqu'au bout un adversaire redoutable.
De nos jours, une demi-douzaine de Tigre subsistent, préservés pour la plupart dans des musées.
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