Parti ouvrier polonais (pl) Polska Partia Robotnicza | ||||||||
Logotype officiel. | ||||||||
Présentation | ||||||||
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Leader | Władysław Gomułka (premier) Bolesław Bierut (dernier) |
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Fondation | ||||||||
Disparition | ||||||||
Organisation de jeunesse | Union de la jeunesse en lutte (en) | |||||||
Positionnement | Extrême gauche | |||||||
Idéologie | Communisme Marxisme-léninisme Stalinisme |
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Affiliation nationale | Bloc démocratique (en) (1947-1948) | |||||||
Affiliation internationale | Komintern (1942-1943) Kominform (1947-1948) |
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Couleurs | Rouge | |||||||
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Le Parti ouvrier polonais (en polonais : Polska Partia Robotnicza, abrégé en PPR) était un parti politique polonais, fondé dans la clandestinité le par des communistes polonais (environ 20 000 membres en ), à l'initiative de Joseph Staline, pour succéder au Parti communiste de Pologne, jugé « trotskiste » et qui avait perdu la totalité de ses membres lors des Grandes Purges (-).
Le , le PPR crée l'Armia Ludowa (Armée populaire), une organisation armée engagée dans la résistance contre l'occupation allemande, concurrente de l'Armia Krajowa (Armée de l'intérieur), dirigée par le gouvernement en exil à Londres.
Malgré ses liens avec l'URSS, le PPR ne sera pas membre de l'Internationale communiste, préférant l'indépendance de la Pologne à son ralliement à l'URSS.
À la demande de Władysław Gomułka, Staline crée le Comité polonais de libération nationale (PKWN), sorte de gouvernement provisoire auquel de nombreux partis (dont le PPR) ont participé.
Dans le gouvernement du PKWN, le PPR contrôlait l'Armée, l'information, la propagande, et le ministère de la sécurité intérieure.
Au milieu de , le PPR commence à se livrer à une purge dont la manifestation la plus spectaculaire est l'éviction, le , du secrétaire général Władysław Gomułka pour « déviation nationaliste ». Son programme de la « voie polonaise vers le socialisme » (qui rejetait notamment la collectivisation) est perçu par Moscou, récemment échaudé par le schisme de Josip Broz Tito, comme une grave hérésie[1].
En , il s'associe au Parti socialiste polonais (infiltré dès lors par les communistes pro-soviétiques) pour former le Parti ouvrier unifié polonais.