La partition de l'Irlande (en anglais : partition of Ireland - en irlandais : críochdheighilt na hÉireann) est la division de l'île d'Irlande en deux territoires distincts : l'Irlande du Nord et l'État d'Irlande indépendant.
La partition survient durant la guerre d'indépendance irlandaise et divise l'île en Irlande du Nord et Irlande du Sud. Organisée par le Government of Ireland Act 1920, elle devient effective le . Le , l'Irlande devient indépendante du Royaume-Uni par la création de l'État libre d'Irlande, mais, le lendemain, l'Irlande du Nord quitte le nouvel État pour rester au sein du Royaume-Uni.
Depuis la partition, l'opposition entre les nationalistes partisans de la réunification de l'Irlande et les unionistes défenseurs du maintien de l'Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni, est un des enjeux majeurs de la politique nord-irlandaise. La fracture politique a conduit, des années 1960 à la fin des années 1990, à un conflit parfois connu sous le nom de Troubles. Avec l'accord du Vendredi saint en 1998, les gouvernements britannique et irlandais se sont accordés sur le fait que le statut de l'Irlande du Nord ne pourrait être changé qu'avec l'accord d'une majorité de sa population.