Paul Bourget

Paul Bourget
Paul Bourget au début de sa carrière.
Fonctions
Président
Société des amis de Pascal (d)
-
Fauteuil 33 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Paris, France
Sépulture
Nom de naissance
Charles Joseph Paul Bourget
Pseudonyme
JuniusVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
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Rédacteur à
Père
Justin Bourget (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Albert Feuillerat (d) (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Parti politique
Membre de
Maître
Genre artistique
Influencé par
Adjectifs dérivés
bourgetien
Distinction
Œuvres principales
signature de Paul Bourget
Signature
La page (numérotée 1.) de papier jauni porte 26 lignes serrées, légèrement descendantes, rédigées à l’encre noire. De nombreuses ratures émaillent le texte dense dont l’écriture droite, non penchée, ne lie pas toujours entre elles les lettres des mots.
Le Roman des Quatre, fragment du manuscrit original écrit en collaboration avec Gérard d'Houville, Henri Duvernois et Pierre Benoit[1].
Portrait de trois quarts gauche de Paul Bourget, en costume et cravate, portant un monocle à l’œil droit.
Portrait de Paul Bourget par Paul Chabas, 1895, esquisse pour le tableau définitif commandé par Lemerre.

Paul Bourget, né le à Amiens et mort le à Paris, est un écrivain et essayiste français, membre de l'Académie française.

Ayant donné le signal d’une réaction contre le naturalisme en littérature, Bourget est d’abord tenté par le roman d’analyse expérimental[2]. La finesse de ses études de mœurs et de caractères séduit le public mondain qu’il fréquente dans les salons parisiens de la Troisième République. Ses premiers romans – Cruelle énigme (1885), Un crime d'amour (1886) et Mensonges (1887) – ont ainsi un grand retentissement auprès d’une jeune génération en quête de rêve de modernité[E 1].

Le romancier change ensuite de direction et s’oriente, à partir du roman Le Disciple (1889), considéré comme son œuvre majeure, vers le « roman à thèse », c’est-à-dire le roman d'idées. Il ne se contente plus de l’analyse des mœurs mais en dévoile les origines et les causes, soumises à des lois inéluctables et dont la transgression amène tous les désordres individuels et sociaux. Cette nouvelle voie conduit Paul Bourget à écrire des romans davantage psychologiques : L’Étape (1902), Un divorce (1904) et Le Démon de midi (1914). Il est alors influencé dans son engagement littéraire et dans son orientation romanesque par sa conversion au catholicisme et tente une synthèse entre la science et la foi. L’écrivain est amené à appliquer son talent de romancier psychologue et moraliste aux problèmes sociaux, politiques et religieux de son temps[3] de ce début de XXe siècle.

Son œuvre multiple comprend aussi des poèmes de jeunesse, des essais et quelques pièces de théâtre. L’engagement politique de Paul Bourget, même s’il reste souvent cantonné à l’expression littéraire, s’est cependant manifesté au sein de mouvements militants ; les nombreuses prises de position du romancier traditionaliste, catholique et antidreyfusard en faveur de la monarchie brouillent la lecture de son œuvre, aujourd’hui incomprise voire méprisée et tombée dans l’oubli.

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  2. Selon l'Enquête sur l'évolution littéraire menée en 1891 par Jean Huret : Sylvie Thorel-Cailleteau (éditeur scientifique) et Louis Ulbach, Zola, Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, coll. « Mémoire de la critique », (ISBN 9782840501169, OCLC 807802085, BNF 37033232, lire en ligne), p. 346.
  3. Paul Augé, Larousse du XXe siècle, t. I, Paris, Librairie Larousse, (BNF 31741561, LCCN 29008679), p. 819.


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