La performance environnementale est une notion utilisée dans le domaine de l'évaluation environnementale, de l'écocertification[1] et du développement soutenable.
Le terme « performance environnementale » provient de l'anglo-américain : les Américains évaluent par exemple l'environmental performance index (EPI)[2] des autres pays. La performance environnementale se réfère à la manière dont l'objet étudié (un bâtiment par exemple) perfoms, c'est-à-dire à la manière dont il se comporte face à certaines conditions : face aux conditions climatiques, face à l'usage des habitants, face au feu… Avant que l'anglo-américain ne domine les secteurs technologiques, le français parlait de « comportement » (au feu[3], aux séismes[4], etc.).
Elle désigne les « résultats mesurables du SME (système de management de l'environnement) d'un organisme, en relation avec la maîtrise de ses aspects environnementaux sur la base de sa politique environnementale, de ses objectifs et cibles environnementaux »[5], ou plus largement l'état de fonctionnement d’un système (objet, activité, entreprise, maison, quartier, ville, collectivité...) pour lequel la consommation d’énergie et de ressources pas, peu, difficilement ou lentement ou coûteusement renouvelables est minimisée ; pour un service rendu identique ou amélioré. Elle suppose les notions d'efficacité et d'efficience ; Cette notion, proche de celle d'efficience environnementale, inclut notamment la notion de performance énergétique (ou efficience énergétique ; Dans le domaine de l'énergie, en Europe, la performance environnementale est définie par la directive 2005/32/CE[6] : « La performance environnementale d'un produit consommateur d'énergie est le résultat de la gestion des caractéristiques environnementales du produit par le fabricant, comme il ressort de son dossier de documentation technique ».
Le système de management environnemental (SME), quand il existe, vise à améliorer cette performance.