En 1892, début du procès de Ravachol devant la cour d'assises de La Seine. Les débats se déroulent dans le calme. Ravachol tente de disculper ses compagnons et d'assumer seul la responsabilité des attentats. Il explique ses actes par sa volonté de venger Dardare et Decamps condamnés suite aux manifestations du 1er mai 1891 et victimes de brutalités policières. Présenté comme quelqu'un de doux et estimé de tout le monde à cause de sa physionomie sympathique et de ses sentiments humanitaires, par Charles Chaumentin et ses compagnons, Ravachol apparaît alors comme le justicier anarchiste, compatissant avec les opprimés mais implacable avec ceux qu'il jugeait responsables de leur misère.