Conservatisme
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Le conservatisme est une philosophie politique qui est en faveur des valeurs traditionnelles et qui s'oppose au progressisme. Les cultures ayant chacune des valeurs différentes, les conservateurs selon leur culture ont des buts différents. Mais tous les conservateurs promeuvent la défense statu quo ou le retour à des valeurs établies (statu quo ante). Pour Michael Freeden, le conservatisme croit seulement en un changement limité de ce qui est naturel ou organique ; aussi, pour lui, l'ordre social est indépendant de la volonté humaine.
Le terme vient de « conserver » ; du latin conservare, « maintenir, observer (une loi, une coutume) » composé de servare « préserver, garder ». Bien que ce ne soit pas une idéologie en soi, le conservatisme est une philosophie politique dont les idées sont en grande partie liées à leur contexte d'existence. Il est défini en partie par l'accent mis sur la tradition comme source de sagesse, bien au-delà de ce qui peut être démontré ou explicitement établi. Il se fonde sur la conservation d'un ordre préétabli, selon les conventions, chacun à sa place.
Né d'un père anglican, juriste de profession, et d'une mère catholique, Edmund Burke est élevé dans la religion anglicane à laquelle il reste attaché toute sa vie. Il est élève dans une école quaker de Ballitore, puis au Trinity College de Dublin.
En 1756, il montre une certaine aversion à l'égard de l'idéologie des Lumières, et publie la même année un Coup d'œil sur les maux qu'a produits la civilisation ; les avis au sujet de cet ouvrage anonyme sont partagés : certains y voient une parodie de la manière d'argumenter de Lord Bolingbroke, d'autres le considèrent comme une approche de l'anarchisme philosophique. Devenu homme politique, Burke désavoue cet ouvrage. En 1757, il fait paraître une Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du Sublime et du Beau, un traité d'esthétique qui lui fait prendre rang parmi les philosophes, attirant même l'attention de Diderot et de Kant.
Le révérend Martin Luther King, Jr., né à Atlanta, en 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, est un pasteur baptiste afro-américain, activiste pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis et militant politique américain.
Il est l'organisateur des marches pour le droit de vote, la déségrégation, l'emploi des minorités, et d'autres droits civiques élémentaires pour les Noirs-Américains. La plupart de ces droits ont été promus par la loi américaine « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson. Il prononce l'un de ses plus célèbre discours le 28 août 1963 à Washington : « I have a dream » (J'ai un rêve).
Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, qui prend fin en 1968 avec son assassinat par James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complot sont toujours débattues.
Il se voit décerner à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté par Jimmy Carter en 1977 et la médaille d'or du Congrès en 2004. Depuis 1986, le Martin Luther King Day est un jour férié aux États-Unis.
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Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand, est un homme d'État et diplomate français, né le à Paris, mort dans cette même ville le .
Issu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il est nommé en 1788 évêque d'Autun. Il renonce à la prêtrise et quitte le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque.
Talleyrand occupe des postes de pouvoir politique durant la majeure partie de sa vie et sous la plupart des régimes successifs que la France connaît à l'époque : il est notamment agent général du clergé puis député aux États généraux sous l'Ancien Régime, président de l'Assemblée nationale et ambassadeur pendant la Révolution française, ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat puis sous le Premier Empire, président du gouvernement provisoire, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres sous la Restauration, ambassadeur sous la Monarchie de Juillet. Il assiste aux couronnements de Louis XVI (1775), Napoléon Ier (1804) et Charles X (1825).
Il intervient fréquemment dans les questions économiques et financières, pour lesquelles son acte le plus fameux est la proposition de nationalisation des biens du clergé. Toutefois, sa renommée provient surtout de sa carrière diplomatique exceptionnelle, dont l'apogée est le congrès de Vienne. Homme des Lumières, libéral convaincu, tant du point de vue politique et institutionnel que social et économique, Talleyrand théorise et cherche à appliquer un « équilibre européen » entre les grandes puissances.
Réputé pour sa conversation, son esprit et son intelligence, il mène une vie entre l'Ancien Régime et le XIXe siècle. Surnommé le « diable boiteux », et décrit comme un traître cynique plein de vices et de corruption, ou au contraire comme un dirigeant pragmatique et visionnaire, soucieux d'harmonie et de raison, admiré ou détesté par ses contemporains, il suscite de nombreuses études historiques et artistiques.
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France : Les Républicains, Debout la France, Rassemblement National, Centre national des indépendants et paysans, Parti chrétien-démocrate, Parti de la France, Rassemblement bleu Marine, Reconquête (parti politique)
Royaume-Uni : Parti Conservateur, Parti unioniste démocrate, Parti unioniste d'Ulster
Italie : Forza Italia, Nouveau Centre-droit, Ligue du Nord, Populaires pour l'Italie, Frères d'Italie - Alliance nationale, La Droite , Futur et liberté pour l'Italie
Espagne : Parti populaire, Parti aragonais, Citoyens - Parti de la Citoyenneté, Coalition pour l'Europe (2014)
Allemagne : Union chrétienne-démocrate d'Allemagne, Union chrétienne-sociale en Bavière, Union des valeurs, Alternative pour l'Allemagne, Parti écologiste-démocrate
Fédération de Russie : Russie unie, Parti libéral-démocrate de Russie
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États-Unis : Parti républicain, Parti de la Constitution
Canada : Parti conservateur du Canada, Parti Wildrose, Parti conservateur de la Colombie-Britannique, Parti conservateur de l'Île-du-Prince-Édouard, Parti conservateur de l'Ontario, Parti du Yukon
Turquie : Parti de la justice et du développement, Parti démocrate