Postcombustion

Postcombustion d'un McDonnell Douglas F/A-18 Hornet de l'US Navy. L'avion est catapulté du pont de l'USS Theodore Roosevelt (CVN-71).

La postcombustion[1] ou post-combustion[2], souvent abrégée en « PC » et parfois dénommée « réchauffe », est un système utilisé par les avions militaires supersoniques pour augmenter temporairement la poussée fournie par un turboréacteur.

Cette technique consiste à injecter et enflammer, à l'aide de brûleurs auxiliaires, du kérosène derrière la turbine du moteur, d'où le terme « post », dans les gaz d'échappement du réacteur, ce qui a pour conséquence une augmentation importante de la poussée. En contrepartie, la consommation de carburant augmente de façon significative.

Cet apport de puissance supplémentaire est particulièrement utile lors d'un décollage sur une piste courte, à l'image des porte-avions, ou pour se sortir d'une situation délicate lors d'une mission militaire.

  1. Terminologie utilisée par la plupart des dictionnaires français dont le Hachette, le Petit Robert et le Larousse, et par le glossaire OTAN de termes et définitions (anglais et français) p.  386.
  2. La Commission générale de terminologie et de néologie entérine, par l'arrêté du 12 août 1976, l'écriture « post-combustion ». Voir le Journal officiel de la République française du 22 septembre 2000, Répertoire terminologique 2000.

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