Statut | Principat |
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Capitale | Rome |
Religion | Religion romaine traditionnelle |
Janvier 27 av. J.-C. | Instauration du Principat. |
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23 juin 23 av. J.-C. | Attribution de la puissance tribunitienne à Auguste. |
4 juillet 13 av. J.-C. | Renouvellement des pouvoirs d'Auguste pour cinq ans. |
8 av. J.-C. | Renouvellement des pouvoirs d'Auguste pour dix ans. |
5 février 2 av. J.-C. | Auguste reçoit le titre de « Père de la Patrie ». |
19 août 14 apr. J.-C. | Mort d'Auguste. |
17 septembre 14 apr. J.-C. | Divinisation d'Auguste. |
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Le principat d'Auguste ou principat augustéen est la forme de gouvernement instaurée par Auguste entre 31 et 27 av. J.-C. et qu'il fait évoluer jusqu'à sa mort en 14 ap. J.-C. Il fait suite à une longue période de guerres civiles et marque la fin de la République romaine et le début de l'Empire romain.
Une nouvelle période de l'histoire romaine s'ouvre à l'issue de la campagne d'Égypte et la mort de Marc Antoine et Cléopâtre. En effet, l'équilibre politique est de nouveau bouleversé par la disparition du maître de l'Orient[1]. Auguste demeure seul maître de Rome et s'attèle à la réorganisation d'un Empire laissé exsangue après plusieurs décennies de guerres civiles. Les pouvoirs considérables qu'il accumule lui permettent d'établir un contrôle toujours plus strict sur la gestion et l'administration de l'Empire[2].
Les évènements passés et l'évolution des institutions depuis un siècle rendent impossible un véritable rétablissement des institutions républicaines[2]. Il revient à Auguste de réformer ce système en profondeur pour que la république vieillissante gagne son statut d'empire[1]. Fort de l'expérience de ses prédécesseurs Sylla, Pompée et Jules César qui s'en étaient déjà rendus compte mais avaient agi trop prématurément ou trop précipitamment, Auguste évite de créer de nouveaux conflits avec le peuple et le Sénat[3]. Il impose un régime hybride, une monarchie qui ne dit pas son nom, veillant à ce que les changements induits progressivement paraissent naturels, se mêlant aux souvenirs diffus d'un régime républicain traditionnel. Auguste se présente habilement comme un restaurateur de la République quand bien même toutes les institutions républicaines passent dans les faits sous la tutelle du prince[2],[4].