Date | - |
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Lieu | Grenade (Antilles) |
Issue |
Victoire française, La Grenade est occupé par les Français jusqu'au Traité de Paris (1783). |
Royaume de France | Royaume de Grande-Bretagne |
Comte d'Estaing | Gouv. Lord Macartney |
2500 hommes 25 vaisseaux de ligne[1] 2 frégates 1 cotre 1 flûte 1 goélette |
125 réguliers 436 miliciens et volontaires[2] |
minimum | 700 prisonniers 118 pièces d'artillerie 30 navires marchands |
Guerre d'indépendance des États-Unis
Batailles
Coordonnées | 12° 03′ nord, 61° 45′ ouest | |
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La prise de Grenade est une expédition de l'armée française dirigée par le comte d'Estaing en juillet 1779 qui aboutit à la prise de l'île de Grenade, une des colonies des Indes occidentales britanniques. Cet évènement entre dans le cadre de la guerre d'indépendance américaine. Le débarquement intervient le 2 juillet et les troupes françaises prennent ensuite d'assaut les fortifications britanniques d'Hospital Hill surplombant la capitale Saint-Georges. Après leur prise, les canons britanniques sont utilisés contre leurs anciens propriétaires positionnés dans le fort George. C'est à ce moment-là que le gouverneur Lord Macartney engage les pourparlers.
L'amiral d'Estaing rejette les termes de la capitulation de Macartney et met en avant ses propres conditions particulièrement dures. Macartney les rejette à son tour et préfère opter pour la reddition inconditionnelle. D'Estaing permet ensuite à ses troupes de piller la ville et Macartney est envoyé en France comme prisonnier de guerre. Les forces françaises rembarquent le 5 juillet lorsqu'elles apprennent l'arrivée d'une flotte britannique dirigée par l'amiral John Byron. Les deux flottes engagent le combat le jour suivant et les Français infligent de lourds dommages aux navires britanniques. À la suite de cet engagement, les deux flottes se retirent vers leurs bases respectives. Finalement, l'île de Grenade revient aux Britanniques à la fin de la guerre en 1783.