Les provinces de Belgique sont l'une des subdivisions de l'État belge. Elles sont dirigées par un Gouverneur.
Elles sont au nombre de dix, chacune dépendant de l'une des trois régions administratives du pays. La Région wallonne et la Région flamande sont chacune divisées en cinq provinces, tandis que la Région de Bruxelles-Capitale n'en comporte aucune.
Les provinces sont elles-mêmes subdivisées en arrondissements administratifs et ceux-ci en communes.
L'origine du tracé des provinces belges se trouve dans les départements français instaurés sous la Première République, qui annexa la région après la Révolution française. Ceux-ci furent repris pour délimiter les dix-sept provinces du royaume uni des Pays-Bas, créé par le congrès de Vienne de 1815 sur les cendres du Premier Empire français et dont les huit provinces méridionales firent sécession en proclamant l'indépendance de la Belgique le . Le territoire belge évolua encore jusqu'au traité de Maastricht de 1843 avant de se fixer définitivement en neuf provinces, la province de Luxembourg ayant été créée pour rejoindre la Belgique en 1839 (traité des XXIV articles).
Avec l’accroissement des querelles linguistiques et la délimitation de la frontière linguistique le , l’État belge se lance dans une série de réformes, dont la quatrième fait dépendre les provinces des Régions et non plus du pouvoir fédéral. Cela entraine la scission de la province de Brabant en deux nouvelles provinces : la province du Brabant flamand et la province du Brabant wallon, portant le nombre total de provinces belges à dix. L'ancien chef-lieu du Brabant, Bruxelles fut rattachée à la Région de Bruxelles-Capitale, qui n'est plus soumise à la division en provinces mais qui a toutefois gardé quelques éléments du niveau provincial (principalement un Gouverneur et un vice-gouverneur).