Date |
- (3 jours) |
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Lieu | Moscou et Léningrad, RSFS de Russie, Union soviétique |
Casus belli | Perestroïka |
Issue |
Échec du coup d'État
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Comité d'État sur l'état d'urgence Républiques soutenant le putsch[1] : RSSA d'Abkhazie |
RSFS de Russie Protestataires anti-putschistes Républiques opposées au putsch[1] : |
Suicides :
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3 civils protestataires tués |
Chute des régimes communistes en Europe
Le putsch de Moscou est le nom d'un coup d'État réalisé en en Union soviétique par un groupe de tenants de la ligne « dure » au sein du Parti communiste de l'Union soviétique. Les putschistes déposent brièvement le dirigeant Mikhaïl Gorbatchev et tentent de prendre le contrôle du pays.
Les responsables du coup d'État sont des communistes conservateurs considérant que le programme de réforme de Gorbatchev est allé trop loin et que le nouveau traité d'union qui vient juste d'être négocié disperse trop le pouvoir du gouvernement central en faveur des républiques composant l'URSS. François Mitterrand désigne Guennadi Ianaïev, en particulier, comme un des nouveaux dirigeants de l'Union soviétique[4]. Le coup d'État échoue en trois jours, grâce notamment à l'opposition du président russe Boris Eltsine. Gorbatchev reprend ses fonctions mais ne parvient cependant pas à retrouver son autorité, étant désormais éclipsé par Eltsine. L'échec du putsch de Moscou accélère le processus de dislocation de l'URSS.