Le radon n'existe pas sous forme de corps stable et tous ses isotopes connus sont radioactifs. Son isotope le plus stable est le 222Rn, qui a une demi-vie de 3,8 jours et qui a été utilisé en radiothérapie jusque dans les années 1950[5]. Son intense radioactivité a entravé son étude chimique approfondie, et seuls quelques-uns de ses composés sont bien connus.
L'importance sanitaire du radon tient à sa radioactivité élevée et au fait qu'il est présent partout dans l'atmosphère, il est donc inhalé. Il est souvent le plus gros contributeur à la dose d'un individu pour la radioactivité naturelle, avec cependant de fortes disparités géographiques. Il est ainsi la principale source d'exposition naturelle des populations humaines, animales et de la partie aérienne des plantes aux rayonnements ionisants. En France, il est susceptible d'être inhalé à doses élevées dans les lieux peu aérés (logements) des territoires où il est particulièrement présent (Limousin, Jura, etc.).
↑(en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions, , p. 2832 - 2838 (DOI10.1039/b801115j)
↑(en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC, , 89e éd., p. 10-203
↑ abcd et e(en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN978-1-420-09084-0)
↑Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)
↑(en) Philip Mayles, Alan Nahum et Jean-Claude Rosenwald, Handbook of Radiotherapy Physics : Theory and Practice, New York, CRC Press, Taylor & Francis Group, , 1470 p. (ISBN978-0-7503-0860-1 et 0-7503-0860-5), p. 1102 : Brachytherapy developed largely through the use of sealed radium and radon sources. In the 1950s, alternative artificially produced nuclides became available, and gradually radium and radon were replaced with 137Cs, 192Ir, 60Co, 198Au, and 125I sources (Trott 1987; Godden 1988). Although radium and radon are no longer used, many of the techniques that are used currently are based on the clinical experience gained with those sources over more than sixty years. Trott, N.G., Ed., Radionuclides in brachytherapy: Radium and after. Br. J. Radiol. (Suppl. 21), 1987. Godden, T. J., Physical Aspects of Brachytherapy, Medical Physics Handbook 19, Adam Hilger, Bristol and Philadelphia, 1988.