Red and Anarchist Skinheads

Red and Anarchist Skinheads
Les trois flèches de leur logo représentent les trois luttes qui leur sont propres : libertaire, antifasciste et anticapitaliste.
Histoire
Fondation
Cadre
Mouvement

Le Red And Anarchist Skinheads ou RASH (skinheads rouges et anarchistes) est un mouvement mondial de skinheads communistes et/ou anarchistes[1] qui affirme vouloir lutter contre le fascisme[2],[n 1], le racisme[3] et le capitalisme[n 2],[4],[5],[6].

Les skinheads d'extrême gauche valorisent l'anarchisme, le communisme (de façon libertaire), l'antinationalisme, l'antipatriotisme, l'antifascisme, l'antiracisme et l'alter-mondialisme, de manière ultraviolente, allant de l'action de rue à la lutte armée. (action directe)

Étant anarchistes, les RASH refusent tout symboles nationaux.

Le premier chapitre du RASH est créé à New York, aux États-Unis en 1993[7]. D'autres chapitres apparaissent à Montréal en 1994 puis à Québec et dans le reste du monde[8],[9] donc en France dans la ville du Havre avant de se propager aux villes de Marseille et Bordeaux puis au reste de la France.

Le RASH est issu d'un regroupement assez récent (fin de la décennie 1990) de « redskins » communistes et de nouveaux skinheads influencés par l'anarchisme[n 3]. Ce sont des skinheads engagés à l'extrême gauche, voire à ce que les politologues appellent l'ultragauche (discours révolutionnaire) ou aux groupes « autonomes » (c’est-à-dire sans lien avec les grands partis politiques)[n 4].

Selon le professeur Francis Dupuis-Déri, les Skinheads Against Racial Prejudice (SHARP) et les Red and anarchist skinheads (RASH) « valorisent l’action directe et l’autodéfense contre les néo-nazis »[10].

  1. (en) Hans Arthur Skott-Myhre, Youth and Subculture as Creative Force: Creating New Spaces for Radical Youth Work, University of Toronto Press, 2009, page 108.
  2. (en) Kevin Borgeson, Robin Valeri, Skinhead History, Identity, and Culture, Routledge, 2017, p. 174-175.
  3. (en) Simon J Bronner, Encyclopedia of American Folklife, Routledge, 2015, lire en ligne.
  4. (en)Terrorism and Violent Extremism Awareness Guide, National Security Awareness Program, RCMP, C Division (Québec), 2017, page 56.
  5. Daniel Hubert, Yves Claudé, Les Skinheads et l'extrême droite, VLB éditeur, 1991, page 49.
  6. (en) Kevin Borgeson, Robin Valeri, Skinhead History, Identity and Culture, Routledge, 2017, p. 174-175.
  7. (en) Simon J. Bronner, Cindy Dell Clark, Youth Cultures in America, ABC-CLIO, 2016, page 622.
  8. (en) Russie - Marlene, Russian Nationalism, Foreign Policy and Identity Debates in Putin's Russia : New Ideological Patterns after the Orange Revolution, Columbia University Press, 2014, page 47.
  9. (en) République tchèque - Ondřej Daniel, Tomáš Kavka, Jakub Machek, Popular Culture and Subcultures of Czech Post-Socialism : Listening to the Wind of Change, Cambridge Scholars Publishing, 2017, page 150.
  10. Francis Dupuis-Déri, Hommes anarchistes face au féminisme - Pistes de réflexion au sujet de la politique, de l’amour et de la sexualité, Réfractions, n°24, printemps 2010, [lire en ligne].


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