La plupart des Iraniens sont chiites duodécimain. L'islam chiite est la religion officielle d'Iran à laquelle 89 % de la population appartient officiellement (indépendamment du nombre de pratiquants officiels). Outre le sunnisme, qui représenterait encore 10 % de la population, les autres confessions religieuses du pays (zoroastrisme, christianisme, judaïsme, etc.) représenteraient 1 % de la population[1].
L'article 13 de la constitution de 1979 reconnaît trois minorités religieuses : les chrétiens, juifs et zoroastriens, qui disposent de sièges réservés au parlement. Leur reconnaissance est notamment fondée sur le fait qu'elles précèdent l'islam (et, pour le cas du judéo-christianisme, que ce sont des religions du Livre, partageant des prophètes communs). Les Sunnites, qui représenteraient 10 % de la population, et toute forme de culte musulman ne répondant pas au jafarisme, l'école juridique officielle de l'Iran, sont reconnus et protégés en tant que minorité par l'art. 12.
Les autres minorités religieuses (ou l'athéisme) n'ont aucune existence juridique: la minorité sabéenne avec quelques centaines de fidèles, ou les plus de 300 000 bahá’íes, durement persécutés depuis leur création au XIXe siècle.
Une étude menée en mai 2019 par le Pew Research Center a révélé que 87 % des Iraniens prient quotidiennement, ce qui est le deuxième pourcentage le plus élevé d'Asie-Pacifique, après l'Afghanistan (96 %) et devant l'Indonésie (84 %)[2].