La religion en Roumanie désigne l'ensemble des cultes pratiqués dans cette république laïque en ce sens que, constitutionnellement, l'État et les communautés religieuses sont indépendants les uns des autres. Toutefois, cette séparation est plus proche du système existant au Québec, en Belgique, en Suisse et dans les trois départements français d'Alsace-Moselle, que de la « laïcité à la française » : en effet, l'État rémunère les membres des clergés des religions qu'il reconnaît, et des cours de religion au choix sont offerts par l'école publique. L'État roumain reconnait 18 dénominations sur la trentaine que compte le pays : les autres confessions sont considérées comme des sectes et ne bénéficient pas des mêmes avantages[2].