14 ap. J.-C. | Début du culte impérial appelé « culte d'Auguste » |
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38 ap. J.-C. | La religion gauloise est interdite |
Entre 64-68 | Début des persécutions anti-chrétiennes |
313 | Édit de Milan : début de la liberté de religion et fin des persécutions |
391 | Le christianisme devient religion d'État |
Années 1520 | Réforme protestante en Suisse |
1848 | La Constitution garantit la liberté de religion pour les chrétiens mais pas pour les Juifs |
1874 | La Constitution garantit la liberté de culte et supprime la religion d'État mais les cantons ont le droit d'en avoir une ou plusieurs |
1999 | La Constitution garantit liberté de conscience et de croyance |
Voir aussi
La pratique religieuse en Suisse est autorisée par l'article 49 de la Constitution de 1874 qui garantit la liberté de culte.
L’État suisse n'a plus de religion d'État, mais « Au nom de Dieu Tout-Puissant ! » sont les premiers mots inscrits dans la Constitution suisse et les cantons peuvent choisir de reconnaître ou non une ou plusieurs religions d'État « officielles ».
La Constitution de 1999 prévoit à son article 15 la liberté de conscience et de croyance.
L’État suisse n'est pas pour autant un État laïc, car il n'impose pas une neutralité dans l'espace public : il n'interdit pas le port de signes distinctifs religieux (comme le voile islamique) à l'école ou dans l'administration, ni le catéchisme chrétien ou le cours d'histoire biblique à l'école, appelé cours d’éthique et de cultures religieuses, cours qui n'est pas obligatoire à l'école publique.
En 2022, la religion la plus répandue de la population totale du pays est la religion catholique, avec 32 % de la population et la deuxième étant l'Église évangélique réformée avec 20 % D'après le relevé structurel de 2022, 34 % de la population âgée de 15 ans ou plus se déclarent sans appartenance religieuse[1],[N 1].
Généralement, les cantons se réclament de l'une des deux confessions. L'islam était la quatrième religion en 2010 avec 4,5 % de la population[2]. 40 000 à 50 000 alévis bektachis vivent en Suisse, la plupart d'origine turque. Le parlement bâlois a accordé le la reconnaissance cantonale à la communauté alévie[3].
Les orthodoxes toutes tendances confondues représenteraient environ 1,81 % de la population[2].
La présence de communautés juives en Suisse est attestée avant la création de la première Confédération. Elle est de nos jours organisée en institutions dans la plupart des grandes villes et représente 0,25 % de la population.
D'après l'Eurobaromètre 2005[4] :
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