Nature |
Transfert sociaux (en), revenu minimum |
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Sigle |
RMI |
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Le revenu minimum d'insertion (RMI) était une allocation française, en vigueur entre le et le . Financé par l'État concernant l'allocation et par les conseils départementaux (ex conseils généraux) concernant les actions d'insertion, il était versé par les caisses d'allocations familiales (CAF) ou la mutualité sociale agricole (MSA) aux personnes sans ressources ou ayant des ressources inférieures à un plafond fixé par décret.
L'intéressé a successivement été appelé « allocataire du RMI » ou « bénéficiaire du RMI », puis « RMIste » ou « RMiste », pour aboutir à « érémiste ».
Le RMI était une prestation incessible et insaisissable sauf en cas de trop-perçu. Dans ce dernier cas, le recouvrement de l'indu s'opérait par retenue de 20 % sur les prestations à échoir.
En mars 2007, 1 229 754 bénéficiaires l'ont perçu en France (métropole et DOM)[1]. Une majorité de ces personnes vivaient seules[2]. En 2010, les allocataires du RSA (revenu de solidarité active) socle sont 1 302 558, dont 19,3 % sont des femmes seules et 39,7 % sont des hommes seuls.
Butant depuis sa création sur la critique d'absence de projets et d'encouragement réel à l'insertion et face au nombre toujours plus élevé de bénéficiaires, le RMI est remplacé le par le revenu de solidarité active (RSA), une allocation plus large qui se donne pour but de remédier aux principaux défauts du RMI.
Certains autres pays développés ont également mis en place un système de revenu minimum.