Rite romain

Carte de prédominance de l'Église catholique latine (rite romain) et des diverses Églises orthodoxes (rites orientaux).

Le rite romain est le rite liturgique de l'Église de Rome, qui est devenu presque unique dans l'Église latine et donc majoritaire dans la totalité de l'Église catholique.

Pour environ un milliard de fidèles, il représente la liturgie de l'Église de Rome et des Églises ou communautés qui par choix ou tradition ont adopté son rite, soit presque toute l'Église catholique latine. Elles célèbrent la messe selon le Missel romain, les autres sacrements selon le Rituel romain, la liturgie des Heures ou l'office divin selon le Bréviaire romain et les autres cérémonies liturgiques selon les autres livres promulgués par le Saint-Siège, y compris le Cérémonial des évêques (en latin Caeremoniale Episcoporum).

La législation actuelle (2021) de l'Église catholique déclare que les livres liturgiques promulgués par les papes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du concile Vatican II, sont les seuls du rite romain[1]. Néanmoins chaque évêque diocésain, en suivant les orientations du Saint-Siège et en particulier celles qui sont mentionnées dans le motu proprio Traditionis custodes, peut permettre dans son diocèse une utilisation limitée du missel de 1962[2]. Avant de concéder cette autorisation à des prêtres ordonnés après le , il lui faut consulter le Saint-Siège (concrètement la Congrégation pour la doctrine de la foi)[3]. Et il ne doit pas autoriser la constitution de nouveaux groupes[4].

D'autres formes rituelles sont également en vigueur de plein droit dans l'Église latine, comme le rite ambrosien, en vigueur à Milan et dans certains diocèses du Nord de l'Italie, le rite de Braga au Portugal, le rite mozarabe célébré à Tolède et quelquefois à Salamanque et à Madrid ou le rite cartusien des Chartreux. Les Églises catholiques orientales pratiquent des rites orientaux et n'utilisent donc pas le rite romain ni aucun autre rite liturgique latin. Il existe un grand nombre de rites dits « orientaux », dont l'arménien, le copte, le syriaque et le byzantin.

  1. Traditionis custodes, art. 1
  2. Traditionis custodes, art. 2
  3. Traditionis custodes, art. 4
  4. Traditionis custodes, art. 3 § 6

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