Le rose est un champ chromatique regroupant des rouges lavés de blanc[1]. Les couleurs des boissons lait-fraise ou lait-grenadine, constituées par une dose de sirop de fraise ou de grenadine dans un verre de lait, correspondent à cette acception française populaire du rose.
À ces couleurs s'ajoutent, particulièrement dans les domaines de l'informatique et de la mode, selon une acception récente inspirée d'une traduction de l'anglais pink, des couleurs vives obtenues par des colorants synthétiques à partir de la fin du XIXe siècle, dans l'espace du cercle chromatique situé entre le rouge-pourpre et le violet.
Les usages, les valeurs et la symbolique du rose procèdent de domaines variés qui touchent à l'identité, au rapport aux autres comme à sa propre existence. Couleur ambiguë, « bâtard du rouge triomphant » selon Jean Ray[2], couleur fragile et éphémère, placée dès Homère dans la subjectivité et la poésie (Mollard-Desfour 2002).