Route Transcanadienne | |
La route en Colombie-Britannique avec le mont Robson | |
Historique | |
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Ouverture | 1962 |
Caractéristiques | |
Longueur | 7 821 km |
Direction | Ouest/Est |
Extrémité Ouest | Victoria / Masset |
Extrémité Est | Saint-Jean |
Territoires traversés | |
Villes principales | Victoria, Vancouver, Calgary, Edmonton, Regina, Saskatoon, Winnipeg, Sudbury, Ottawa, Montréal, Québec, Fredericton, Moncton, Charlottetown, Saint-Jean |
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La route Transcanadienne est un système de voies routières à régime fédéral-provincial qui relie les dix provinces du Canada. Ce réseau n'est pas une simple route, car il est à certains endroits composé de deux, voire trois routes parallèles. Par exemple, dans l'ouest du pays, la route Yellowhead est une branche de la Transcanadienne parallèle à la route originale. La construction de la route fut décidée en 1948, débuta en 1950 pour se terminer en 1970. La route fut inaugurée en 1962. Elle fait actuellement 7 821 kilomètres de long, s'étendant d'un océan à l'autre, du Pacifique à l'Atlantique. Elle est la route « nationale » la plus longue du monde.
Il faut préciser que le Canada n'a pas de système routier national, car les routes sont de compétence provinciale. Toutefois, l'entretien de la Transcanadienne est financé par le gouvernement fédéral qui, chaque année, octroie de l'argent aux provinces.
Contrairement au système Interstate des États-Unis, la route Transcanadienne n'est pas toujours une autoroute ou même une route à 4 voies divisées. En 2000, le gouvernement de Jean Chrétien a étudié la possibilité de financer la transformation de la Transcanadienne en autoroute à 4 voies à la grandeur du pays. Finalement, cette idée fut abandonnée car certaines portions de la route ne sont pas assez achalandées pour justifier ce projet. Les provinces ont préféré investir dans des axes routiers plus achalandés et plus commerciaux, comme les liaisons avec les États-Unis. Malgré cela, certaines sections ont été ou seront transformées en autoroute, comme la route 185 du Québec, qui deviendra l'autoroute 85. Un autre exemple est la route 2 du Nouveau-Brunswick. Au milieu des années 1980, cette route de plus de 500 km était à deux voies et souvent à accès non limité. En 1987, le gouvernement de la province lança le projet de transformation de la route en autoroute à 4 voies à chaussées séparées. La transformation se termina 20 ans plus tard, à l'automne 2007.
Étant donné que les routes relèvent des provinces, la numérotation de la Transcanadienne relève de celles-ci. Les provinces de l'Ouest (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan et Manitoba) ont harmonisé leurs numéros de routes, ainsi l'axe principal de la Transcanadienne, l'axe sud, est appelé route 1. L'axe nord, la route Yellowhead, pour sa part, est désignée route 16. Dans l'est du pays, la situation est complètement différente, le numéro de la route change à chaque frontière provinciale. Ceci est dû au fait que la Transcanadienne est composée de sections de routes importantes qui existaient avant son introduction. Il est peu probable que la route ait un jour une désignation uniforme à la grandeur du pays. Ceci serait incompatible avec le système de numérotation des provinces, comme celui du Québec qui est basé sur la géographie (voir Routes provinciales du Québec).