1794–1796
(2 ans, 4 mois et 4 jours)
Drapeau de la Corse |
Armoiries du royaume de Corse |
Devise | en italien : Amici e non di ventura (« Amis et non par hasard »), [1] |
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Hymne | en italien : Dio vi salvi Regina (« Que Dieu vous protège, Reine ») |
Statut |
Union personnelle avec la Royaume de Grande-Bretagne Monarchie constitutionnelle |
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Texte fondamental | Constitution du royaume de Corse |
Capitale | Corte puis Bastia |
Langue(s) | Italien et corse |
Religion | Catholicisme |
L'assemblée de Corte adopte le principe de l'union personnelle avec la Grande-Bretagne | |
Adoption de la Constitution | |
Fin du siège de Calvi | |
Première session parlementaire à Bastia | |
Premier traité de Bâle : le royaume de Prusse fait la paix avec la France | |
Second traité de Bâle : l'Espagne quitte la Première coalition et s'allie à la France | |
Gilbert Elliot obtient le départ de Pascal Paoli | |
Pascal Paoli embarque à Saint-Florent pour l'exil | |
Des troubles éclatent à Bocognano | |
Traité de Paris : le royaume de Sardaigne fait la paix avec la France | |
Traité de San Ildefonso : l'Espagne s'engage à déclarer la guerre à la Grande-Bretagne dans un délai d'un mois | |
Gilbert Elliot reçoit l'ordre d'évacuer la Corse | |
Reconquête de Bastia : la Corse redevient un territoire français et est divisée en deux départements (Liamone et Golo) |
1794–1796 | George III |
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1794–1796 | Gilbert Elliot |
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1794–1796 | Charles André Pozzo di Borgo |
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Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le royaume de Corse ou Royaume anglo-corse est le régime politique en vigueur en Corse du au . Il est institué après que Pascal Paoli et ses partisans ont choisi de proclamer leur indépendance vis-à-vis de la France face aux exactions de la Terreur. Il s'inspire fortement de la monarchie constitutionnelle britannique et irlandaise. La Corse se retrouve alors en union personnelle avec Grande-Bretagne, le chef de l'État étant le roi George III, son représentant sur l'île étant le vice-roi Gilbert Elliot.
Cette tentative d'indépendance des Corses constitue la troisième et dernière en date de l'histoire de l'île, après celles de 1735 et 1755. C'est aussi l'indépendance la plus éphémère[2].