Un sceau, ou un scel, est une empreinte destinée à garantir l'authenticité d'un document ou d'une information, et à rendre évidente son éventuelle divulgation ou son altération. Le terme désigne également l'objet, la matrice qui permet de réaliser cette empreinte, ou la marque qui symbolise l'appartenance à un groupe d'ordre divers, comme un parti politique ou une communauté religieuse.
L'étymologie du terme vient du grec ancien σφραγίς / sphragís, en latin anulus, au Moyen Âge le latin signum, sigillum (diminutif de signum) ou bulla, voulant dire « signe »[1].
On peut distinguer les sceaux à encre, très utilisés depuis l'Antiquité en Asie orientale et qui permettent de signer des documents de papier, et d'autre part les sceaux en relief qui impriment un motif sur une matière molle qui va durcir rapidement : argile humide, cire à cacheter chauffée à la flamme, plomb.
Dès l'Antiquité, il a été remarqué qu'il était extrêmement difficile de réaliser un faux sceau convenable à partir de l'empreinte authentique d'un sceau en relief. En permettant de réaliser des empreintes remarquables, des matériaux modernes comme le silicone ruinent cependant la garantie de confidentialité et d'authenticité de ces sceaux.
Le contre-sceau est une empreinte appliquée sur le revers du sceau à partir du XIIIe siècle pour éviter toute fraude ou erreur en ajoutant une autre figuration. C'est également un sceau apposé à côté d’un premier pour authentifier un document. Le contre-sceau en général de taille plus petite que le sceau est apposé sur le tiret de parchemin (petit morceau de parchemin long et tortillé, servant à relier des documents entre eux).
L'étude des sceaux fait l'objet d'une discipline, la sigillographie.