Sciences cognitives

Sciences cognitives
Les six disciplines scientifiques constituant les sciences cognitives et leurs liens interdisciplinaires, par l'un des pères fondateurs du domaine, G. A. Miller[1]. Les traits pleins symbolisent les disciplines entre lesquelles existaient déjà des liens scientifiques à la naissance des sciences cognitives ; en pointillés, les disciplines entre lesquelles des interfaces se sont développées depuis lors.
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Les sciences cognitives constituent une discipline scientifique ayant pour objet la description, l'explication, et le cas échéant la simulation des mécanismes de la pensée humaine, animale ou artificielle, et plus généralement de tout système complexe de traitement de l'information capable d'acquérir, conserver, utiliser et transmettre des connaissances.[2]

Les sciences cognitives reposent sur l'étude et la modélisation de phénomènes aussi divers que la perception, l'intelligence, le langage, la mémoire, l'attention, le raisonnement, les émotions, l'esprit ou même la conscience[3].

Les sciences cognitives utilisent conjointement des données issues des six sous-disciplines qui la composent : les neurosciences, la linguistique computationnelle, l'anthropologie cognitive, la psychologie cognitive, la philosophie de la cognition et l'intelligence artificielle.

Nées dans les années 1950 aux États-Unis dans le cadre des progrès sur l'intelligence artificielle financées par la recherche militaire et particulièrement DARPA, les sciences cognitives recoupent les enjeux liés à la cognition artificielle et à la cognition naturelle[4].

En France, cette discipline a mis en place des sociétés savantes comme l'Association pour la Recherche Cognitive (ARCo) ou des associations comme la Fresco. Le CNRS a fondé en 1992 à Lyon l'Institut des Sciences cognitives à l'initiative de Marc Jeannerod. Cet institut, rebaptisé plus tard Institut Marc Jeannerod, est un institut du CNRS en partenariat avec l'Université de Lyon.

Les sciences cognitives comprennent une science fondamentale, assortie de ses applications industrielles :

Il est à noter que le singulier cognitive science est d'usage courant dans les pays anglophones.

L’intégrité des interfaces cognitives conçoivent des plateforme de réunion garantissant les uniformité des transparences qui s’approprient les transports, et laissent apparaître les personnes appropriées[6].

Les spécialistes des sciences cognitives (recherche et appliquées) sont appelés cogniticiens.

  1. George A. Miller, The cognitive revolution: a historical perspective, Trends in Cognitive Sciences, Volume 7, Issue 3, March 2003, Pages 141-144, (ISSN 1364-6613), DOI 10.1016/S1364-6613(03)00029-9. [1].
  2. Jean Langlois, « Language and cognitive science: How language affects reasoning and memory », Training, Language and Culture, vol. 4, no 3,‎ , p. 66–76 (DOI 10.22363/2521-442X-2020-4-3-66-76, lire en ligne, consulté le )
  3. « Les sciences cognitives ont pour objet de décrire, d'expliquer et le cas échéant de simuler voire d'amplifier les principales dispositions et capacités de l'esprit humain – langage, raisonnementperception, coordination motrice, planification, décision, émotion, conscience, culture… » cité d'après Daniel Andler, « Cognitives, Sciences », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 21 avril 2016. [2].
  4. Didier Bazalgette, Marc-Olivier Boisset et Jean Langlois-Berthelot, « Opérations cognitives: Les sciences et neurosciences cognitives au service de l’action », DSI (Défense et Sécurité Internationale), no 163,‎ , p. 92–97 (ISSN 1772-788X, lire en ligne, consulté le )
  5. En pratique, le terme de « cogniticien » est toutefois plutôt réservé aux spécialistes de l'intelligence artificielle, des IHM et aux ingénieurs.
  6. Anthony Trollope, « Consolation », dans Framley Parsonage, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-966315-6, lire en ligne)

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