Date | – |
---|---|
Lieu | El-Alamein (Égypte) |
Issue | Victoire alliée décisive |
Royaume-Uni Australie Nouvelle-Zélande Raj britannique Union d'Afrique du Sud France libre Royaume de Grèce |
Reich allemand Royaume d'Italie |
Bernard Montgomery | Erwin Rommel |
8e armée britannique 195 000 hommes[1] 1 029 tanks[1] |
Deutsches Afrika Korps Panzerarmee Afrika 116 000 hommes 559 blindés (220 Panzers et 339 chars italiens) |
13 500 morts et blessés 500 chars détruits |
20 000 morts et blessés 30 000 capturés 500 chars détruits |
Seconde Guerre mondiale (Guerre du désert)
Batailles
Débarquement allié en Afrique du Nord
Coordonnées | 30° 50′ 29″ nord, 28° 56′ 34″ est | |
---|---|---|
La seconde bataille d'El-Alamein est un épisode de la guerre du désert durant la Seconde Guerre mondiale. Elle se déroule du 23 octobre au , près d'El-Alamein (Égypte), et oppose la 8e armée britannique dirigée par Bernard Montgomery au Deutsches Afrikakorps d'Erwin Rommel. Elle se solde par une victoire alliée décisive.
Claude Auchinleck avait remporté la première bataille d'El Alamein en . Après avoir repoussé en septembre la dernière offensive de Rommel à la bataille d'Alam el Halfa, son successeur, Bernard Montgomery, peut préparer la grande contre-offensive en vue de chasser les Allemands et les Italiens d'Afrique.
La seconde bataille d'El-Alamein est décisive dans la guerre du désert car elle permet aux Britanniques de repousser les Allemands qui menacent depuis plus de six mois la ville d'Alexandrie et le canal de Suez. La domination de la mer Méditerranée par la Royal Navy empêchant le ravitaillement efficace du Deutsches Afrikakorps (DAK) et la supériorité en chars de l'armée britannique sont deux éléments décisifs qui ont permis la victoire alliée. Perdant de fait l'initiative, les forces de l'Axe doivent, à la suite de la bataille, se résoudre à la défensive, où elles se révèleront moins efficaces que dans l'offensive[2].
Les deux batailles d'El Alamein, avec celles de Midway et de Guadalcanal sur le front asiatique, ainsi que de Stalingrad sur le front est-européen, marquent un tournant de la Seconde Guerre mondiale au profit des forces alliées[3].