Date |
- (7 jours) |
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Lieu | Paris |
Issue | Victoire du gouvernement de Versailles |
République française (Gouvernement de Versailles) | Commune de Paris |
120 000 à 130 000 hommes[1],[2] | 20 000 à 170 000 hommes[3],[4] |
400 morts[4] 3 000 blessés[4] ~ 50 à 100 otages fusillés[5],[6] |
5 700 à 15 000 morts[7],[8] (dont 2 000 à 4 000 au combat[9],[7] et 1 400 à plusieurs milliers de prisonniers fusillés[10],[7]) 43 522 prisonniers[11] |
Campagne de 1871 à l'intérieur
Batailles
La Semaine sanglante, du dimanche au dimanche suivant , désigne la période la plus meurtrière de la guerre civile de 1871 et l'épisode final de la Commune de Paris, au cours de laquelle l'insurrection est écrasée et ses membres exécutés en masse. Elle s'inscrit dans le cadre de la campagne de 1871 à l'intérieur menée par le gouvernement de Versailles contre les communes insurrectionnelles établies ou en projet que connaissent plusieurs grandes villes françaises. Celles-là refusent la capitulation française face à Bismarck et prônent alors une république française basée sur la démocratie directe plutôt que sur la démocratie représentative.
Ayant fait plusieurs milliers de morts et de fusillés du côté des communards, la Semaine sanglante constitue un des épisodes de guerre civile majeurs de l'histoire de France dont le souvenir s'inscrit dans la culture du mouvement ouvrier international, de la gauche française, du mouvement anarchiste et plus largement chez les partisans de la démocratie directe.
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