La sociolinguistique est une branche de la linguistique qui étudie comment la société, y compris les normes culturelles, les attentes et le contexte, influent sur le langage et son utilisation[Note 1]. Parfois, elle recoupe la sociologie du langage, qui examine l'impact du langage sur la société. La sociolinguistique est également étroitement liée à la pragmatique et à l'anthropologie linguistique.
La sociolinguistique est subdivisée en deux catégories : la micro-sociolinguistique et la macro-sociolinguistique.
Thomas Callan Hodson a été le premier à utiliser le terme sociolinguistique dans le titre de son article de 1939 intitulé Sociolinguistics in India publié dans la revue Man in India.
Cette discipline considère, avant tout, que le sujet de son étude ne peut être ni la « langue » (au sens saussurien), abordée comme système de signes linguistiques, ni la « compétence » (au sens chomskyen), décrite comme système de règles. Bayon (1996, p. 35) souligne que, dès 1972, D. Hymes développe le concept de « compétence de communication ». Pour ce dernier, il ne suffit pas de connaître la langue. La maîtrise de celle-ci au sein de son contexte social est primordiale[1].
D’après William Labov, la sociolinguistique doit expliquer et décrire les variations dans l’usage de la langue, tant à l’échelle microsociale (au niveau de l’individu et des relations interindividuelles) qu’à l’échelle macrosociale (au niveau d’une communauté entière). Il s’agit d'une description et d'une explication des variations tant chez des individus pris séparément que dans un groupe plus large. On remarque que le langage est le reflet des relations sociales, et qu'il joue un rôle de marqueur identitaire, ce dont la sociolinguistique doit être en mesure de rendre compte.
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