Sun Yat-sen 孫文 / 孫逸仙 | ||
Sun Yat-Sen dans les années 1910. | ||
Fonctions | ||
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Président de la république de Chine (provisoire) | ||
– (2 mois et 10 jours) |
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Vice-président | Li Yuanhong | |
Prédécesseur | Puyi (empereur) | |
Successeur | Yuan Shikai | |
Président du Kuomintang | ||
– (5 ans, 5 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé | |
Successeur | Zhang Renjie | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Cuiheng, Xiangshan (Empire de Chine) | |
Date de décès | (à 58 ans) | |
Lieu de décès | Pékin (République de Chine) | |
Nature du décès | Cancer de la vésicule biliaire | |
Nationalité | Chinoise | |
Parti politique | Kuomintang | |
Conjoint | Lu Muzhen Kaoru Otsuki Song Qingling |
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Enfants | Sun Ke | |
Profession | Médecin, écrivain | |
Religion | Protestantisme congrégationaliste | |
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Sun Yat-sen (chinois simplifié : 孫中山 ; chinois traditionnel : 孫逸仙 ; pinyin : ; cantonais Jyutping : syun¹ jat⁶sin¹ ; zhuyin : ㄙㄨㄣ 〡ˋ ㄒ〡ㄢ, Sun Yat-sen étant la prononciation en cantonais qui s'est exportée en Occident ; le nom se prononce Sūn Yìxiān en mandarin), plus connu en Chine sous son surnom Sun Zhongshan (en mandarin, chinois : 孙中山 / 孫中山, , cantonais Jyutping : syun¹ zung¹saan¹, zhuyin : ㄙㄨㄣ ㄓㄨㄥ ㄕㄢ), également appelé Sun Wen (孫文), ( – ) est un révolutionnaire et homme d'État chinois.
Il est considéré comme « le père de la Chine moderne ». Il a eu une influence significative dans le renversement de la dynastie Qing (dont le dernier représentant a été Puyi) et l'émergence de la république de Chine. Sun Yat-sen, l'un des fondateurs du Kuomintang, a été le premier président de la république de Chine en 1912 et, entre 1917 et 1925, dirigea plusieurs gouvernements basés dans le Sud de la Chine, qui visaient à réunifier le pays alors en proie à la domination des seigneurs de la guerre.
Formé à l'étranger, Sun est considéré comme l'un des dirigeants les plus grands et les plus importants de la Chine moderne, mais sa vie politique a été marquée par une lutte constante et un exil fréquent. Après le succès de la révolution de 1911, il démissionna rapidement de son poste de président de la république de Chine nouvellement fondée et céda son poste à Yuan Shikai. Il s'exila bientôt au Japon pour des raisons de sécurité, mais revint fonder un gouvernement révolutionnaire dans le sud de la Chine, pour défier les seigneurs de guerre qui contrôlaient une grande partie du pays. En 1923, il invite des représentants de l'Internationale communiste à Canton (Guangzhou) pour réorganiser son parti et forme une alliance fragile avec le Parti communiste chinois. Il n'a pas vécu assez longtemps pour voir son parti unifier le pays sous son successeur, Tchang Kai-shek, lors de l'Expédition du Nord. Il mourut à Pékin d'un cancer de la vésicule biliaire en 1925.
L'héritage principal de Sun est sa philosophie politique connue sous le nom de Trois principes du peuple : Mínzú (民族主義; Mínzúzhǔyì) ou nationalisme (indépendance vis-à-vis de la domination étrangère), Mínquán (民權主義; Mínquánzhǔyì) ou « droits du peuple » (parfois traduit par « démocratie »), et Mínshēng (民生主義; Mínshēngzhǔyì) ou moyens de subsistance du peuple (parfois traduit par « communautarisme »)[1].
Il est surnommé le « Père de la nation » dans l'actuelle république de Chine (Taïwan) et le « Précurseur de la Révolution » dans la république populaire de Chine pour son rôle déterminant dans le renversement de la dynastie Qing lors de la Révolution de 1911. Sun est unique parmi les dirigeants chinois du XXe siècle car il est largement vénéré à la fois par le Parti communiste chinois continental et par le Kuomintang de Taïwan.