Fondation |
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Type |
Université publique |
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Nom officiel |
הטכניון – מכון טכנולוגי לישראל |
Régime linguistique | |
Président |
Uri Sivan |
Membre de |
Union des universités de la Méditerranée, arXiv, ORCID (d) |
Site web |
Étudiants |
14 286 |
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Enseignants |
565 |
Budget |
416 millions $ |
Pays | |
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Ville |
Le Technion – Institut de technologie d'Israël (en hébreu : הטכניון - מכון טכנולוגי לישראל ; en anglais : Technion – Israel Institute of Technology) est un institut de recherche et une université publique sise à Haïfa, en Israël, spécialisé dans les domaines de la science et de la technologie. Fondé en 1912 par la communauté juive sous l'Empire ottoman, il est la plus ancienne institution universitaire d'Israël.
L'institut attribue des diplômes en sciences, en ingénierie et dans des domaines connexes tels que l'architecture, la médecine, la gestion industrielle et l'éducation. Il dispose de dix-huit départements universitaires, douze hôpitaux d'enseignement et soixante centres de recherche. Depuis son ouverture en 1924, il a octroyé plus de 100 000 diplômes.
Le Technion est classé en 2018 comme la meilleure université d'Israël et du Moyen-Orient par le classement de Shanghai[1] et la meilleure université d'Europe en intelligence artificielle[2].
Le Technion est réputé pour son entrepreneuriat, les étudiants et membres du corps professoral fondent en moyenne 80 entreprises dans les nouvelles technologies chaque année. Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a classé le Technion comme la sixième meilleure université au monde pour son écosystème d'innovation après le MIT lui-même, l'université Stanford, l'université Cambridge, l'Imperial College London, et l'université d'Oxford[3].
Le corps professoral du Technion comprend trois des six Israéliens lauréats du prix Nobel de chimie depuis 2004 : Avram Hershko[4] et Aaron Ciechanover[5] en 2004 et Dan Shechtman[6] en 2011. Quatre lauréats du prix Nobel ont été associés avec l'université, le dernier en date étant Arieh Warshel, ancien élève du Technion et prix Nobel de chimie 2013.
Le Technion est classé comme la 8e institution mondiale en nombre de prix Nobel gagnés depuis le début du XXIe siècle par le Times Higher Education, à égalité avec le MIT américain[7]. Avec la Société Max-Planck qui regroupe les organismes allemands de recherche fondamentale et qui est classée 10e, c'est l'unique institution non américaine dans le top 10.
En 1908, alors en visite dans l'Empire ottoman[8], le philanthrope américain Jacob Schiff accepta de financer le projet d'institut polytechnique à condition que le futur Technion ait un conseil d'administration composé de représentants de communautés juives plurielles et qu'il accepte les étudiants sans aucune discrimination d'origine ethnique, de religion, d'opinion politique ou de sexe. Dès 1924, la première promotion comporte notamment des élèves arabes et une femme.
Aujourd'hui 48 % des étudiants du Technion sont des femmes[9] et 22 % des étudiants sont Arabes[10], soit la même proportion qu'au sein de la population israélienne dans son ensemble[11].
Début 2016, le Technion est devenue la première et à ce jour la seule institution non américaine habilitée à délivrer des diplômes aux États-Unis après avoir reçu l'autorisation par le conseil de l'enseignement supérieur de l'État de New York (officiellement The Board of Regents of the University of the State of New York), à la suite de l'établissement avec l'université Cornell de son campus conjoint de 195 000 m2 (19,5 ha) à Manhattan[12].
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