Thomas Paine

Thomas Paine
Laurent Dabos, Thomas Paine (vers 1792), huile sur toile, National Portrait Gallery.
Fonction
Député français
Pas-de-Calais
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Thomas Pain
Surnom
Le père Fondateur
Nationalités
britannique (jusqu'en )
américaine (-)
britannique (-)
monarchie constitutionnelle française (-)
américaine (à partir de )
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Thetford Grammar School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoints
Mary Lambert (d)
Elizabeth Ollive (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Œuvres principales
signature de Thomas Paine
Signature

Thomas Paine (né Pain), né le à Thetford, près de Londres, au Royaume-Uni et mort le à New York aux États-Unis, est un philosophe, pamphlétaire, révolutionnaire britannique, américain et français. Figure majeure de la Révolution américaine en faveur de l'indépendance des treize colonies britanniques en Amérique du Nord, il s'est également distingué dans le mouvement révolutionnaire en France, laissant un héritage significatif en tant qu'activiste politique et théoricien politique.

Il a exposé ses positions dans un célèbre pamphlet intitulé Le Sens commun, publié quelques mois avant la signature de la Déclaration d’indépendance américaine en 1776.

Ses écrits, parmi lesquels figure Rights of Man (1791), ont également exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’Assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre[1]. Il est emprisonné en décembre 1793 à la demande de Vadier.

Après la Terreur, il est relâché et connaît un certain succès grâce à son livre Le Siècle de la raison (The Age of Reason, 1793-1794) qui analyse le christianisme et milite en faveur du déisme. Dans Agrarian Justice (1795)[2], il analyse les origines du droit de propriété et introduit le concept de revenu de base ou universel, proche du revenu minimum.

Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé »[3]. Sur l’invitation du président Thomas Jefferson, il revient aux États-Unis et il y meurt en 1809, à 72 ans.

  1. Michel Biard, Pierre Serna, Bernard Gainot et Paul Pasteur, « Extrême » ? Identités partisanes et stigmatisation des gauches en Europe (XVIIIe-XXe siècle), Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 372 p. (ISBN 978-2-7535-6875-4, lire en ligne), P. 245-256
  2. Agrarian Justice, 1795, version traduite par Michel Roudot.
  3. « the completest charlatan that ever existed » dans Henry York, Letters from France, deux volumes (Londres, 1804).

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