Tige

Schéma représentatif de l'anatomie d'une plante. 1. Appareil caulinaire (6 : tige, 9 : entre-nœud) 2. Appareil racinaire 3. Collet.
L'observation en microscopie à fluorescence de cette coupe transversale montre les caractéristiques anatomiques d'une tige : organe végétal à symétrie axiale[1], avec des faisceaux cribro-vasculaires constitués de xylème primaire à différenciation centrifuge (5) et de phloème primaire centripète (6). L’absence de formations secondaires et l'endoderme en U (3) caractérisent une tige de Monocotylédone. La présence d'un parenchyme cortical amylifère (2) bien développé, d'un épiderme (1) peu différencié (ni cuticule, ni stomates) et l'absence de tout tissu de soutien caractérisent un rhizome, en l'occurrence celui du muguet[2].

La tige est chez les plantes, l'axe végétatif polarisé, généralement aérien ou souterrain (tubercule caulinaire, rhizome), qui prolonge la racine et porte les bourgeons et les feuilles. La tige se ramifie branches et rameaux formant l'appareil caulinaire. Chez les arbres et les plantes ligneuses, les botanistes distinguent le tronc, partie principale généralement dénudée à sa base, du houppier, formé de l'ensemble branches maîtresses et rameaux. Une plante dont la tige est absente ou très réduite est dite acaule.

La tige diffère de la racine par la présence de nœuds où s'insèrent les bourgeons axillaires et les feuilles, par l'absence de coiffe terminale et par sa structure anatomique. La transition entre racine et tige se fait dans le « collet ». Il peut exister des tiges souterraines comme il existe des racines aériennes.

Par son mode de croissance et de ramification, la tige détermine le port de la plante ; elle assure une fonction de soutien et une fonction de transport des éléments nutritifs entre les racines et les feuilles.

Les tiges creuses sont un habitat pour de nombreuses espèces qui y hibernent ou y pondent leurs œufs. Ces espèces sont dites caulicoles.

Chez les Spermatophytes, la tigelle est la tige embryonnaire qui porte le ou les cotylédons et se termine par un bourgeon, la gemmule.

  1. Cette symétrie caractérise une racine ou une tige alors que la feuille a une symétrie bilatérale.
  2. Valérie Boutin, Jean-François Fogelgesang, Jean-François Beaux et Françoise Ribola, Atlas de biologie végétale, Dunod, , p. 69.

Developed by StudentB