Titania Uranus III | |
La meilleure image de Titania prise par Voyager 2 (24 janvier 1986, NASA) | |
Type | Satellite naturel d'Uranus |
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Caractéristiques orbitales (Époque J2000.0) | |
Demi-grand axe | 436 300 km[1] |
Périapside | 435 800 km |
Apoapside | 436 800 km |
Excentricité | 0,001 1[1] |
Période de révolution | 8,706 234 d[1] |
Inclinaison | 0,340°[1] |
Caractéristiques physiques | |
Dimensions | Rayon 788,4 ± 0,6 km (0.1235 Terre)[2] |
Masse | 3,527 ± 0,09 × 1021 (5,908 × 10−4 Terre) kg[3] |
Gravité à la surface | 0,38 m/s2[n 1] |
Vitesse de libération | 0,777 3 km/s[n 2] |
Période de rotation | ? d (supposée synchrone[4]) |
Magnitude apparente | 13,49 (à l'opposition) |
Albédo moyen | 0,35 (géométrique), 0,17 (Bond)[5] |
Température de surface | (Solstice) min : 60 K, max : 89 K, moy : 70 ± 7 K[2] |
Caractéristiques de l'atmosphère | |
Pression atmosphérique | Dioxyde de carbone ? |
Découverte | |
Découvreur | William Herschel[6] |
Date de la découverte | 11 janvier 1787 |
Désignation(s) | |
Désignation(s) provisoire(s) | Uranus III |
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Titania, également appelé Uranus III, est le plus grand satellite naturel d'Uranus et le huitième par sa masse du Système solaire. Découvert par William Herschel en 1787, il doit son nom à Titania, la reine des fées de la pièce de Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été. Son orbite autour d'Uranus est entièrement située au sein de la magnétosphère de la planète.
Titania est constitué de glace et de roche en quantités approximativement égales. Le satellite est probablement différencié en un noyau rocheux et un manteau glacé. Une couche d'eau liquide pourrait être présente à l'interface entre le noyau et le manteau. La surface de Titania, sombre et légèrement rouge, a été modelée à la fois par les impacts d'astéroïdes et de comètes, et par les processus endogènes. Elle est couverte de nombreux cratères d'impacts, certains atteignant jusqu'à 326 km de diamètre, mais est moins cratérisée que la surface d'Obéron, le grand satellite le plus externe du système uranien. Titania a probablement connu un épisode de resurfaçage endogène qui a recouvert les surfaces les plus anciennes très cratérisées. Par la suite, l'expansion de son intérieur a engendré sur la surface de Titania un réseau de canyons et d'escarpements de faille. À l'instar de toutes les lunes majeures d'Uranus, elle s'est probablement formée à partir du disque d'accrétion qui entourait Uranus juste après la formation de la planète.
Le système uranien n'a été étudié de près qu'une seule fois, par la sonde Voyager 2 en , qui a pris plusieurs images de Titania, permettant ainsi de cartographier environ 40 % de la surface de cette lune.
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