La notion de tourisme durable, utilisée depuis le XXIe siècle dans plusieurs pays sensibilisés à sa nécessité face au tourisme de masse devenu surtourisme, vise à respecter, préserver et mettre durablement en valeur les ressources naturelles, culturelles et sociales. En hausse en moyenne de 20 % par an en France[1], où l'agritourisme a même progressé de 80% en trois ans[2], il bénéficie de labels recommandés par l'Ademe[1],[3] et dénonce un déséquilibre: 80 % à 95%[4] du tourisme concentré sur 5 à 20 % du territoire[4], le nombre de voyageurs internationaux passant de 525 millions à 1,2 milliard de 1995 à 2016.
Visant à identifier puis réduire les impacts, selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT)[5], par des mesures de précaution, compensatoires et conservatoires[6], il agit pour préserver la biodiversité[7], valoriser les emplois durables, sans creuser les inégalités, et inclure les différentes couches de la population locale[8]. Ecotourisme, Tourisme rural, vert, culturel, alternatif, équitable, solidaire, slow ou responsable sont ses déclinaisons les plus connues.
Le Fodor's établit un classement des endroits où ne pas aller, pour les préserver[9], tandis que Google a concurrencé des prestataires au touristes comme Kayak, Expedia, ou TripAdvisor, en étant « créateur de technologies » leur permettant d'être « très actifs dans la coproduction de leur expérience touristique »[10].
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