La transhumance est la migration périodique du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) entre les pâturages d'hiver et les pâturages d'été. Elle a pour objectif l'engraissement du troupeau mais aussi sa reproduction. Elle se pratique sur tous les continents. Cette « forme de nomadisme assagi » (Fernand Braudel), qui remonte au moins à 4 000 ans, connaît un déclin progressif en Occident au XXe siècle. La pratique de la transhumance a été inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel français en 2020.
La transhumance est généralement considérée comme un système différent du pastoralisme nomade, où le parcours est irrégulier, où l'intégralité du troupeau se déplace et où tout le groupe social suit les troupeaux, néanmoins les pasteurs nomades peuvent aussi suivre des parcours réguliers assimilables à la transhumance.
Le , les ministères de la culture et de l’agriculture français annoncent que l’UNESCO a officiellement inscrit la transhumance, déplacement saisonnier de troupeaux le long des routes migratoires en Méditerranée et dans les Alpes, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité[1],[2]. Cette inscription fait suite à la candidature portée dès [3].
Le terme de transhumance s'applique aussi au transport d'essaims d'abeilles d'une région florale à une autre.