Ulrich Zwingli

Ulrich Zwingli
Portrait de Zwingli, peinture à l'huile de Hans Asper, 1531 ; musée des Beaux-Arts de Winterthour.
Fonction
Antistès
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Huldreich Zwingli
Formation
Activité
Fratrie
Jakob Zwingli (d)
Andreas Zwingli (d)
Klaus Zwingli (d)
Heini Zwingli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Regula Zwingli (d)
Wilhelm Zwingli (d)
Huldrich Zwingli (d)
Anna Zwingli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflits
Deuxième guerre de Kappel (en)
Guerres d'ItalieVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Personnes liées
Willibald Pirckheimer (épistolier), Érasme (épistolier), Beatus Rhenanus (épistolier), Philippe Mélanchthon (épistolier), Wolfgang Fabricius Köpfel Capiton (épistolier)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Œuvres principales
67 Thèses (1523)
signature d'Ulrich Zwingli
Signature d'Ulrich Zwingli.

Ulrich Zwingli[1] est un réformateur protestant suisse, né à Wildhaus (dans l'actuel canton de Saint-Gall) le et mort le à Kappel am Albis (dans le canton de Zurich), principal artisan de la Réforme protestante à Zurich et, par la suite, en Suisse alémanique.

De formation humaniste, il exerce d'abord comme prêtre catholique dans plusieurs paroisses, dont Glaris et Einsiedeln, où il combattit la mariolâtrie, avant d'acquérir la certitude qu'une réforme générale de l’Église était nécessaire. En 1523, il parvient à faire adopter la Réforme par le canton de Zurich, premier canton à le faire. Très présent dans la société, il est un des principaux artisans des différentes tentatives de gagner la Suisse à la Réforme protestante, y compris par la force militaire face à la résistance des cantons restés catholiques, alliés à l'Autriche, ce qui conduisit à son décès lors de sa défaite à Kappel.

Sa principale originalité théologique a été une remise en cause radicale des sacrements : selon la liturgie qu'il fit mettre en place dès 1523[2], le baptême était un symbole et la sainte cène, un mémorial, sans présence réelle du Christ. Après l'échec de trois conférences destinées à convaincre les prélats catholiques de réformer l'ensemble de l’Église, toutes les images furent retirées des églises de Zurich par décision du magistrat de Zurich[2].

Il est, depuis Zurich, à l'origine des Églises réformées de Suisse alémanique. Il est l'une des références historiques du protestantisme libéral.

  1. On trouve aussi Huldreich Zwingli et Huldrych Zwingli, et même Zwingle, Zvingle ou Hulking Twinkle, ou encore Zuingle Haudry, en francisant.
  2. a et b Émile Léonard, Histoire générale du protestantisme, tome 1 La Réformation, Presses universitaires de France, Paris, 1961, page 129

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