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(51 ans)
Drapeau de l'union d'Afrique du Sud (1928 à 1961). |
Armoiries de l'union d'Afrique du Sud (1932 à 1961). |
Devise | en latin : Ex unitate vires (« De la force de l'unité ») |
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Hymne |
en anglais : God Save the King / Queen (1910-1957) (« Que Dieu protège le Roi / la Reine ») |
Statut | Monarchie constitutionnelle parlementaire unitaire |
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Texte fondamental | Loi sur l'Afrique du Sud de 1909 |
Capitale |
Le Cap (législative) Pretoria (administrative) Bloemfontein (judiciaire) |
Langue(s) |
Anglais Néerlandais (1910-1925) Afrikaans (1925-1961) |
Religion | Christianisme |
Monnaie |
Livre sud-africaine (1910-1961) Rand (1961) |
Fuseau horaire | UTC+02:00 |
Population (1961) | 18 216 000 hab. |
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Gentilé | Sud-Africain(e) |
Superficie | ~ 1 220 000 km2 |
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Naissance de l'Union. | |
Conquête du Sud-Ouest africain allemand. | |
Statut de Westminster. | |
Victoire du parti national aux élections avec le concept d'apartheid pour programme. | |
Référendum sur la République. | |
Adoption d'une constitution républicaine. | |
Abrogation de la Loi sur l'Afrique du Sud et entrée en vigueur de la Constitution républicaine. |
1910–1936 | George V |
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1936 | Édouard VIII |
1936–1952 | George VI |
1952–1961 | Élisabeth II |
(1e) 1910–1914 | Herbert Gladstone |
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(De) 1959–1961 | Charles Swart |
(1e) 1910–1919 | Louis Botha |
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(De) 1958–1961 | Hendrik Frensch Verwoerd |
Chambre haute | Sénat (en) |
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Chambre basse | Chambre de l'assemblée (en) |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
L'union d'Afrique du Sud ou l'Union sud-africaine (en anglais, Union of South Africa, en néerlandais Unie van Zuid-Afrika et en afrikaans Unie van Suid-Afrika), était le prédécesseur historique de l'actuelle république d'Afrique du Sud. Elle est née le , à la suite de l'entrée en vigueur de la Loi sur l'Afrique du Sud de 1909 qui a uni les colonies britanniques du Cap, du Natal, du Transvaal et de la rivière Orange. Elle incluait des territoires qui ont fait partie autrefois de la République sud-africaine et de l'État libre d'Orange.
Après la Première Guerre mondiale, l'union d'Afrique du Sud a été signataire du traité de Versailles en 1919 puis un membre fondateur de la Société des Nations en 1920, où l'administration du Sud-Ouest africain (actuel Namibie) lui a été conférée comme mandat de la Société des Nations. Le territoire était traité comme les autres provinces de l'Union, mais sans être formellement annexé.
Comme le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et Terre-Neuve, l'union d'Afrique du Sud était un dominion de l'Empire britannique, en union personnelle avec le Royaume-Uni. Elle disposait initialement d'une souveraineté interne, puis elle a obtenu de facto la souveraineté externe au début de l'entre-deux-guerres et cette situation a été reconnue par le Royaume-Uni avec la déclaration Balfour de 1926, la conférence impériale de 1930 et le Statut de Westminster de 1931. L'Union était une monarchie constitutionnelle héréditaire, où la Couronne était représentée par un gouverneur général.
L'union d'Afrique du Sud se caractérisait par une importante minorité blanche (23 %) qui dominait la vie politique et contrôlait l'économie du pays. Cette minorité était constituée de deux nations (Afrikaners et Anglo-sud-africains). L'Union se caractérisait aussi par d'importantes richesses minières (or, diamant, charbon, etc.) qui la rendait indispensable aux autres pays occidentaux durant la Seconde Guerre mondiale et au début de la guerre froide.
Le système empirique de ségrégation raciale, hérité de la colonisation néerlandaise et britannique, laisse progressivement place, à partir de 1948, à une ségrégation renforcée et institutionnalisée connue sous le nom d'apartheid. Cette politique était marquée par la division raciale, ethnique, politique, économique et géographique du territoire sud-africain et de ses populations. À la suite d'un référendum organisé en 1960, l'Union devient une république en 1961 et se retire du Commonwealth par la même occasion.