Ununennium

Ununennium
OganessonUnunenniumUnbinilium
Fr
  Structure cristalline cubique centrée
 
119
Uue
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
   
                                           
Uue
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
Symbole Uue
Nom Ununennium
Numéro atomique 119
Groupe 1
Période 8e période
Bloc Bloc s
Famille d'éléments Indéterminée
Configuration électronique Peut-être [Og] 8s1
Électrons par niveau d’énergie Peut-être 2, 8, 18, 32, 32, 18, 8, 1
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique Peut-être [295]
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
294Uue{syn.}~1-10 μs[1]α290Ts
295Uue{syn.}20 μs[2]α12,38291Ts
296Uue{syn.}12 μs[2]α12,48292Ts
Propriétés physiques du corps simple
Système cristallin Cubique centré[3] (extrapolation)
Divers
No CAS 54143-88-3[4]

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'ununennium (symbole Uue) est la dénomination systématique de l'UICPA pour l'élément chimique hypothétique de numéro atomique 119, parfois encore appelé eka-francium en référence à la désignation provisoire des éléments par Dmitri Mendeleïev, et presque toujours appelé élément 119 dans la littérature scientifique. Dans le tableau périodique, cet élément se trouverait en première position sur la 8e période, avec des propriétés peut-être semblables à celles d'un métal alcalin appartenant au bloc s. En raison d'effets relativistes qui compriment son orbitale 8s, il serait moins réactif que le francium et le césium, et présenterait des propriétés chimiques plus proches de celles du rubidium sur la période 5 que de celles du francium sur la période 7 ; son rayon atomique serait par ailleurs du même ordre que celui du francium.

De nombreuses tentatives ont été menées pour synthétiser des noyaux d'élément 119, par des équipes américaines, russes et allemandes. En , aucune de ces tentatives n'avait permis d'observer d'isotope d'élément 119, et les données expérimentales collectées au cours de ces expériences suggèrent que l'observation de tels nucléides serait à la limite extrême des technologies actuellement existantes, de sorte que l'observation de l'élément 120, qui lui fait suite dans le tableau périodique, nécessiterait de développer préalablement des technologies aujourd'hui inconnues[réf. nécessaire].

  1. (en) Darleane C. Hoffman, Diana M. Lee et Valeria Pershina, « Transactinide Elements and Future Elements », The Chemistry of the Actinide and Transactinide Elements,‎ , p. 1652-1752 (ISBN 978-94-007-0210-3, DOI 10.1007/978-94-007-0211-0_14, Bibcode 2011tcot.book.1652H, lire en ligne)
  2. a et b (en) Sigurd Hofmann, « Overview and Perspectives of SHE Research at GSI SHIP », Exciting Interdisciplinary Physics, FIAS Interdisciplinary Science Series,‎ , p. 23-32 (ISBN 978-3-319-00046-6, DOI 10.1007/978-3-319-00047-3_2, Bibcode 2013eipq.book...23H, lire en ligne)
  3. (en) Glenn T. Seaborg, « Prospects for further considerable extension of the periodic table », Journal of Chemical Education, vol. 46, no 10,‎ , p. 626 (DOI 10.1021/ed046p626, Bibcode 1969JChEd..46..626S, lire en ligne)
  4. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)

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