Venise Venezia | |
De gauche à droite et de haut en bas : le campanile et la basilique de la place Saint-Marc, une vue aérienne de la ville, un canal, auditorium de la Fenice et l'île de San Giorgio Maggiore. | |
Armoiries |
Drapeau |
Noms | |
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Nom latin (origine) | Venetiae |
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Vénétie |
Ville métropolitaine | Venise |
Maire Mandat |
Luigi Brugnaro 2020-2025 |
Code postal | 30100 |
Code ISTAT | 027042 |
Code cadastral | L736 |
Préfixe tel. | 041 |
Démographie | |
Gentilé | Vénitien |
Population | 250 369 hab. ([1]) |
Densité | 602 hab./km2 |
Population de l'agglomération | 969 000 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 26′ 23″ nord, 12° 19′ 55″ est |
Altitude | 2 m Min. 1 m Max. 9 m |
Superficie | 41 590 ha = 415,9 km2 |
Divers | |
Saint patron | Saint Marc |
Fête patronale | 25 avril |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Venise. | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la ville de Venise |
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Venise et sa lagune *
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Coordonnées | 45° 26′ 23″ nord, 12° 19′ 55″ est |
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Pays | Italie |
Subdivision | Ville métropolitaine de Venise, Vénétie |
Type | Culturel |
Critères | (i) (ii) (iii) (iv) (v) (vi) |
Numéro d’identification |
394 |
Région | Europe et Amérique du Nord ** |
Année d’inscription | 1987 (11e session) |
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Venise (en italien : Venezia /veˈnɛːtt͡sja/ ; en vénitien : Venesia ou Venexia /veˈnɛsja/) est une ville côtière du nord-est de l'Italie, sur les rives de la mer Adriatique. Elle s'étend sur la Terraferma veneziana ainsi que sur un ensemble de 121 petites îles séparées par un réseau de canaux et reliées par 435 ponts. Située au milieu de la lagune vénète, entre les estuaires du Pô et du Piave, Venise est renommée pour cet emplacement exceptionnel ainsi que pour son architecture et son patrimoine culturel, qui lui valent une inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO et la réputation d'être la plus belle ville du monde.
Venise est la capitale de la région de la Vénétie. En 2012, la commune comptait 269 810 habitants, dont 58 666 intra-muros (Centro storico[2]), 176 000 sur les rives (Terraferma), pour la plupart dans les frazioni de Mestre et Marghera, et 31 000 dans d'autres îles de la lagune. Avec Padoue et Trévise, Venise constitue l'aire métropolitaine Padoue-Trévise-Venise (PATREVE), une entité statistique de 1 600 000 habitants.
Fondée peu après 568 par des réfugiés fuyant l'invasion lombarde, elle fut la capitale pendant onze siècles, de 697 à 1797, de la république de Venise. Durant le Moyen Âge et la Renaissance, la ville fut une grande puissance maritime, à l'origine de la Quatrième croisade et victorieuse lors de la bataille de Lépante en 1571 contre l'Empire ottoman. Grâce à ses liens avec l'Asie et le Proche-Orient, dont le marchand et explorateur Marco Polo fut l'initiateur, elle devint également l'une des principales places commerciales d'Europe, notamment de la soie, des céréales et des épices. Enfin, elle est un centre culturel majeur, du XIIIe à la fin du XVIIe siècle, dont les peintres de l'École vénitienne (Titien, Véronèse et le Tintoret), le dramaturge Carlo Goldoni et le compositeur Antonio Vivaldi sont les principaux représentants.
Son nom provient du peuple qui habitait la région avant le Xe siècle, les Vénètes. Dénommée Venetiae en latin, elle est parfois surnommée la « Cité des Doges », la « Sérénissime », la « Reine de l'Adriatique », la « Cité des Eaux », la « Cité des Masques », la « Cité des Ponts » ou encore la « Cité flottante ». La ville est aujourd'hui célèbre pour ses canaux — notamment le Grand Canal — et ses gondoles, ses nombreuses églises, la place Saint-Marc, le palais des Doges, le Pont des Soupirs, sa Biennale ainsi que son carnaval.
Le classement des endroits où ne pas aller, pour les préserver[3],[4], publié par le guide américain Fodor's, créé en 1949 à Paris par l'écrivain d'origine hongroise Eugene Fodor[5], mentionne explicitement Venise dans un groupe de villes et lieux à éviter[4], car comme Bruges, elle a perdu sa fonction marchande, pour devenir une des attractions du tourisme mondial, posant des problèmes de fréquentation et la question du tourisme durable[6], à l'instar d'autres villes confrontées au phénomène récurrent de surtourisme, Venise étant de plus doublement menacée, à la fois par un tourisme de masse et par des risques de submersion[7], au point que le , le centre du patrimoine mondial recommande l'inscription de la ville sur la liste du patrimoine mondial en péril[8].