Cet article concerne le verre (le matériau). Pour les autres significations, voir Verre (homonymie).
On appelle verre :
un matériau dur, fragile (cassant) et transparent[a], à base de dioxyde de silicium[b] et de fondants[1]. Cette définition est celle du sens commun et c'était aussi celle des scientifiques jusqu'au xixe siècle[c]. Avant le xxe siècle en effet les verres silicatés (verres sodocalciques) étaient pratiquement les seuls matériaux transparents que l'on savait produire industriellement, et encore aujourd'hui ce sont les verres produits en plus grande quantité (vitrages, vaisselle et verrerie de laboratoire, notamment). Cette définition est porteuse de toute la symbolique établie de la transparence présentée par le verre[2] ;
plus généralement, tout solide non cristallin présentant le phénomène de transition vitreuse. Cette définition, proposée par Jerzy Zarzycki[3],[4], est celle qui fait aujourd'hui consensus au sein de la communauté scientifique.
Les verres sont généralement obtenus par le refroidissement d'un liquide, suffisamment rapide pour empêcher la cristallisation. Pour certains matériaux — dits « vitrifiables » — il suffit d'une vitesse de refroidissement de l'ordre de quelques degrés par minute, pour d'autres il faut dépasser le milliard de degrés par seconde[5]. On peut aussi former des verres par déposition d'une vapeur sur un substrat froid[6].
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↑Jerzy Zarzycki, Les verres et l'état vitreux, Masson, , 391 p. (ISBN978-2-225-69036-5).
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↑(en) Stephen F. Swallen, Kenneth L. Kearns, Marie K. Mapes, Yong Seol Kim, Robert J. McMahon et al., « Organic Glasses with Exceptional Thermodynamic and Kinetic Stability », Science, vol. 315, no 5810, , p. 353-356 (ISSN0036-8075, DOI10.1126/science.1135795).