Vertu

La vertu est une habitude ferme et constante à faire le bien et à fuir le mal[1]. Concept majeur de la philosophie morale, cette notion est également à l'intersection de la religion et de la politique. Un des objets majeurs de réflexion des philosophes, la vertu est polysémique et a été définie par de nombreux penseurs en des termes différents.

En philosophie grecque classique, reprise par le judaïsme hellénisé et le christianisme, on distingue parmi toutes les vertus quatre vertus cardinales (du latin cardo, pivot) : la prudence, la tempérance, la force d'âme et la justice.

On parle en outre de trois vertus théologales (foi, espérance, charité) dans le christianisme. On parle par ailleurs de trois vertus maçonniques, à savoir la tolérance, la bienfaisance et la solidarité ; ou encore des trois vertus principales du scout, à savoir la franchise, le dévouement et la pureté.

Selon Jacques Brunschwig : « Le bien auquel l'âme aspire est un bien qui relève d'elle ; rien n'est vraiment bon que ce dont il n'est pas possible de faire mauvais usage, et c'est la science du bien qui sait faire bon usage de toutes choses, et sans laquelle de toutes choses on risque de faire mauvais usage. Ainsi s'expliquent les inépuisables formules, que la vertu est un savoir, et que nul n'est mauvais volontairement[2]. »

La Vertu d'après une sculpture de la cathédrale de Sens. Gravure de Viollet-le-Duc
  1. Académie française, « vertu | Dictionnaire de l’Académie française | 8e édition », sur www.dictionnaire-academie.fr (consulté le )
  2. Jacques Brunschwig, Encyclopaedia Universalis, (lire en ligne), « Socrate »

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