Une ville fictive est une bourgade, une ville ou un village imaginés pour des histoires fictives. Elle n'existe donc pas dans la vie réelle, ou que les gens croient exister sans preuve définitive[pas clair], comme le récit de Platon sur l'Atlantide[1].
Les cultures ont toujours eu des légendes et des histoires de villes fictives, et apparaissent fréquemment dans les histoires de la mythologie ancienne. Certaines de ces villes sont perdues (Atlantis), cachées (Agartha, Shambhala[2]), détruites (Ys[3]) ou ne sont accessibles que par des moyens difficiles (pré de l’Asphodèle, Asphodel Meadows[4]).
Du milieu à la fin du XVIe siècle, plusieurs expéditions sont effectuées par divers groupes de personnes afin de localiser ce qu'elles croyaient être une ville riche en or, El Dorado, en Amérique du sud. En 1541, Gonzalo Pizarro, gouverneur de Quito en Équateur, réuni 340 soldats et environ 4 000 autochtones et les conduit à la recherche de la ville légendaire. La même année, Philipp von Hutten dirige une exploration depuis Coro sur la côte du Venezuela. Bien que son existence ait été réfutée par Alexander von Humboldt lors de son expédition en Amérique latine (1799-1804)[5], il y a encore des gens qui croient qu'El Dorado doit toujours être découverte.
D'autres villes fictives apparaissent comme des décors ou des sujets dans la littérature, les films et les jeux vidéo. La plupart des bandes dessinées de super-héros et d'agents secrets et certains thrillers utilisent des villes fictives comme toile de fond, bien que la plupart de ces villes n'existent que pour une seule histoire, un épisode ou un numéro d'une bande dessinée. Il existe des exceptions notables, telles que Metropolis et Smallville dans Superman, Gotham City dans Batman, Castle Rock de Stephen King, Arkham de H. P. Lovecraft et Emerald City qui apparait dans romans sur le pays d'Oz de L. Frank Baum et apparaissent dans plusieurs adaptations de films de long métrage et d'animation.